ballonnements intestinaux

Inconfortables et inesthétiques, les ballonnements intestinaux peuvent sérieusement impacter la qualité de vie lorsqu’ils deviennent chroniques. Pourtant, ils sont extrêmement fréquents et compliqués à appréhender. Transit, hygiène de vie, alimentation et ballonnements sont bien plus liés qu’on ne le pense souvent. Nous allons voir dans cet article que les ballonnements intestinaux ne sont pas une fatalité et que, sauf cas exceptionnels, quelques mesures hygiéno-diététiques peuvent venir à bout de ce fléau et éviter les récidives.

 

Contre les ballonnements intestinaux, évitez les boissons gazeuses

Cela peut paraître d’une logique implacable, mais de nombreuses personnes qui souffrent de ballonnements consomment aussi des boissons gazeuses : sodas, eaux, boissons énergisantes, etc. L’introduction de l’air dans le système digestif aggrave sensiblement la sensation de ballonnements. Sans compter que ce sont, pour la plupart, des boissons qui contiennent du sucre ou des édulcorants qui fermentent et accentuent la douleur gastrique.

 

Remplacez les crudités par des fruits et légumes cuits pour lutter contre les ballonnements

 

ballonnements intestinaux

 

Les crudités ont tendance à fermenter une fois dans l’intestin, dégageant ainsi du gaz et rendant la digestion assez fastidieuse. Résultat, vous vous retrouvez avec le ventre gonflé et vous avez un mal fou à digérer votre salade du midi. On évite surtout le chou cru et le concombre, sauf bien sûr si vous êtes certains de les tolérer. Une solution pour couper la poire en deux ? Faites blanchir quelques minutes vos légumes dans de l’eau bouillante et introduisez-les à vos salades froides comme d’habitude. Préférez de manière générale les légumes cuits à l’eau, à la vapeur ou au four pour rendre leur digestion plus facile !

 

Fuyez les édulcorants pour retrouver le confort gastrique

Les produits allégés ou 0% composés d’édulcorants sont vos ennemis si vous souffrez de ballonnements. En effet, les polyols qui remplacent le sucre dans ces produits ont un effet laxatif. En résumé, ils accentuent la production de gaz dans l’intestin. Pour reconnaître les produits qui en contiennent, veiller à bien lire les étiquettes et à éviter les produits qui indiquent la présence de polyols, maltitol, mannitol ou encore xylitol. Attention, le sucre blanc a lui aussi un effet néfaste sur la flore intestinale et le confort digestif. L’idéal est donc de cuisiner maison et de réduire la quantité de sucre dans les recettes.

 

Les légumineuses, faux amis lorsque l’on souffre de ballonnements intestinaux ?

Les légumineuses sont des aliments dits « gazogènes ». Les fibres alimentaires qu’elles contiennent fermentent énormément une fois dans le système digestif. Oui mais, les légumineuses sont quand même des alliés de choix pour faire le plein de protéines et de vitamines. Pour en profiter, et selon votre tolérance toujours, faites tremper vos légumineuses 24h dans de l’eau. Ensuite, cuisinez-les en deux cuissons. Jetez la première eau de cuisson après les avoir fait bouillir quelques minutes et terminer la cuisson dans une eau toute neuve additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude.

 

Le chewing-gum, ennemi du confort intestinal

 

ballonnements intestinaux

 

Si vous consommez du chewing-gum vous avez peut-être remarqué que cette habitude s’accompagne souvent de maux de ventre assez importants. Et pour cause, vous introduisez une grande quantité d’air dans votre estomac lorsque vous mâchez un chewing-gum pendant plusieurs minutes (heures) d’affilées. C’est ce que l’on nomme l’aérophagie, ou littéralement « manger de l’air ».

 

Adoptez une alimentation peu grasse

Les lipides alimentaires demandent un travail de digestion particulier. Ils ralentissent la vidange gastrique et induisent une certaine « lourdeur » après le repas. Un repas gras a tendance à accentuer l’inconfort digestif et la sensation de ballonnement. Si vous êtes sensibles, privilégiez les cuissons peu grasses : vapeur, eau, four, papillotes et éviter les fritures. Evitez également les autres plats en sauces qui peuvent vous faire souffrir. De même, préférez les morceaux de viandes maigres et les huiles végétales pour cuisiner. Le beurre, le fromage, la charcuterie et la crème peuvent sérieusement vous rendre la tâche difficile ! Pour faire les bons choix en matière de graisses alimentaires, rendez-vous juste ICI !

 

Que faut-il penser du gluten et du lactose ?

 

ballonnements intestinaux

 

Chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux chroniques, l’éviction du lactose et du gluten peut sensiblement améliorer le confort digestif. Le lactose est un sucre que l’on retrouve dans tous les laits et produits laitiers d’origine animale (lait, crème, yaourt, fromage, etc.). Si vous souffrez d’intolérance au lactose, vous risquez de ne pas pouvoir digérer complètement ce sucre qui va alors se retrouver dans le côlon et fermenter. C’est ainsi qu’il créée des ballonnements.

Le gluten est une protéine à laquelle l’intestin peut être particulièrement sensible. Les symptômes vont de la simple gêne à l’intolérance totale (maladie cœliaque). Force est de constater que chez de nombreuses personnes, la diminution de la consommation de gluten, améliore très nettement le confort intestinal. Concernant le gluten et le lactose, je vous recommande de respecter votre propre tolérance et de ne pas aller vers l’extrême tout de suite. L’idéal si vous souffrez de ballonnements intestinaux chroniques est de vous faire accompagner par un diététicien. Il vous fera faire des tests alimentaires de sensibilité sur plusieurs semaines.

 

L’importance de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher pour réduire les ballonnements

Pour soigner les ballonnements on se limite souvent à la nature de l’alimentation. Pourtant la manière dont vous mangez peut conditionner, à elle seule, votre bien être intestinal. Une règle d’or pour éviter les ballonnements intestinaux et de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher ses aliments. Manger vite sans prendre le temps de mâcher vous assure d’avaler beaucoup trop d’air et de rendre le travail de digestion fastidieux. De plus, il est important de toujours manger dans un environnement (et un état d’esprit) exempt de stress, sinon c’est l’indigestion assurée ! C’est d’ailleurs un des piliers de l’alimentation ayurvédique.

 

Faites de la relaxation pour lutter contre les ballonnements intestinaux

 

ballonnements intestinaux

 

On y pense relativement peu mais une mauvaise respiration et un état de stress prolongé peuvent causer des ballonnements intestinaux importants. Si vous vous sentez sensible au stress, une séance de relaxation axée sur la respiration peut vous aider à sentir rapidement la différence. Quelques minutes par jours suffisent !

 

Bien s’hydrater, mais pas n’importe quand

Boire suffisamment d’eau, c’est à dire 1,5 à 2 litres par jour, permet de réguler le transit et d’éviter les ballonnements. A condition de s’hydrater dans les règles de l’art ! Pour cela, choisissez une eau à température ambiante, l’eau glacée augmente les spasmes digestifs. Buvez de petites quantités d’eau à la fois (250 ml au maximum) tout au long de la journée et en dehors des repas. En effet, boire pendant le repas augmente le volume de l’estomac et peut rendre la digestion douloureuse chez les personnes sensibles.

 

Fractionnez votre alimentation

Faire trois repas principaux et deux petites collations en cours de journée peut aider à lutter contre les ballonnements intestinaux. En réduisant le volume des repas, vous vous assurez une digestion plus légère et beaucoup moins fastidieuse. Chez les personnes sensibles aux ballonnements, aux gaz et aux douleurs post-repas c’est en général une bonne solution. Veillez cependant à ce que les collations soient équilibrées et bien réparties. Par exemple, le midi ne mangez que votre plat principal et gardez votre compote et votre tranche de pain complet pour plus tard. L’idée ce n’est pas de manger plus mais de manger mieux réparti.

 

Bougez pour un meilleur confort digestif !

Après le repas, prenez l’habitude de bouger en allant faire une marche de quelques minutes. Cela permet de stimuler le transit et d’amorcer une bonne digestion. De manière plus globale, pratiquez une activité physique régulière qui mobilise le corps tout entier pour stimuler la sangle abdominale et éviter les troubles du transit. Pratiquer une activité physique permet non seulement de réguler le transit mais aussi de se sentir moins stressé, deux facteurs clés pour la santé de votre ventre !

 

Tabac, café alcool et ballonnements intestinaux

 

ballonnements intestinaux

 

Fumer introduit des toxines et de l’air dans le ventre ainsi que des substances qui accélèrent le transit en irritant les intestins. En arrêtant de fumer, c’est à l’organisme tout entier que vous faites du bien. L’alcool et le café font partie des substances irritantes pour le système digestif. Les boissons alcoolisées sont souvent riches en sucres et difficiles à digérer pour l’organisme. On recommande donc de ne pas consommer plus de 2 tasses de café par jour et de se limiter à un verre de vin rouge par jour. Et toujours au cours du repas de préférence.

 

Les aliments à ajouter pour réguler la digestion

Les tisanes à base de fenouil, de camomille, de gingembre ou de menthe peuvent soulager les ballonnements après un repas. En cuisine, pensez aussi à user et abuser des herbes aromatiques et des épices comme le gingembre, le thym, le romarin et la mélisse qui ont un effet bénéfique sur le bien être intestinal. Attention cependant à ne pas manger trop épicé si vous avez les intestins sensibles. Côté pharmacie naturelle, pensez aux huiles essentielles de gingembre, de basilic ou de menthe poivrée pour apaiser les douleurs digestives. Enfin, le charbon végétal donne de bons résultats chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux !

 

En conclusion, les ballonnements intestinaux sont causés par divers facteurs alimentaires, ou non. Une bonne hygiène de vie globale peut améliorer très nettement l’inconfort digestif sur le long terme. Pour cela, il convient d’adopter un régime alimentaire qui évite les aliments qui fermentent. Ainsi que tous les comportements pouvant rendre difficile la digestion. Heureusement, avec ces 14 conseils, vous avez désormais les bases d’un transit apaisé !

manger moins de sel

La dose fait le poison. Aucune phrase n’illustre mieux la relation que nous avons au sel dans l’alimentation moderne. En effet, le sel est comme le sucre : partout ! Alors que 2g de sel par jour suffirait pour combler les besoins de l’organisme, nous en consommons environ 9 g par jour ! Manger moins de sel est même devenu une des priorités de santé publique. Pour cause, le sel est aussi dangereux qu’essentiel pour notre santé. Comment manger moins de sel ? Où se cache-t-il ? Réponse dans cet article !

 

Rôles du sel dans l’organisme

 

manger moins de sel

 

Commençons par un petit rappel : quelle est la différence entre sel et sodium ?  Le sel est en fait composé de chlorure de sodium. 1g de sel contient donc 0,39g de sodium et pour obtenir 1g de sodium il faut consommer 2,5g de sel. C’est assez important pour la suite.

Le sodium a de nombreux rôles dans l’organisme, sans lui nous ne pourrions tout simplement pas vivre. Il permet de :

 

  • Transmettre l’influx nerveux
  • Induire la contraction musculaire
  • Synthétiser l’acide chlorhydrique et la bile, indispensables à la digestion et
  • Conditionner la quantité d’eau présente dans les cellules et hors des cellules selon le principe d’osmose
  • Réguler le volume sanguin et la pression sanguine
  • Faire fonctionner les cellules et assurer l’équilibre en nutriments dans l’organisme

Vous l’avez compris, il est nécessaire d’apporter du sodium via l’alimentation. Seulement, le trop est l’ennemi du bien et c’est notre consommation excessive de sel qui est aujourd’hui un vrai problème sanitaire.

 

Pourquoi manger moins de sel ?

 

manger moins de sel

 

Il a été démontré qu’une consommation excessive de sel a des effets néfastes sur la santé à long terme. En effet, s’il permet de réguler l’équilibre osmotique du corps tout entier son excès entraîne à l’inverse de profonds dérèglements qui pourraient bien nous coûter la santé ! Voici quelques risques d’une consommation de sel excessive :

  • Hypertension artérielle : le sodium est intimement lié à l’eau dans l’organisme puisqu’il « appelle » l’eau. Une augmentation de sodium plasmatique induit donc une augmentation du volume de sang dans les artères et donc une augmentation de la tension artérielle. Pour éviter l’hypertension artérielle il est donc indispensable de manger moins de sel !
  • Maladies cardio vasculaires : en lien avec le point suivant, un excès de sel est un vrai danger pour le coeur. L’hypertension artérielle fragilise la paroi des artères et augmente le risque d’accidents cardiovasculaires significativement.
  • Cancers : consommer trop de sel c’est aussi augmenter le risque de développer un cancer de l’estomac. En effet, son effet corrosif pourrait agresser la muqueuse gastrique à long terme et augmenter le risque de développer un cancer.
  • Rétention d’eau : le sodium appelle l’eau et la retient dans les tissus. La rétention d’eau est en grande partie due à un excès de sel dans l’alimentation. Si ce problème est très inconfortable, il peut facilement être réglé en diminuant sa consommation de sel.
  • Ostéoporose et calculs rénaux : de récentes études Canadiennes ont démontré que l’absorption et l’excrétion du sodium et du calcium avaient lieu simultanément dans l’organisme. Résultat, plus nous consommons de sodium, plus nous éliminons de calcium. C’est pourquoi un excès de sodium pourrait être responsable d’ostéoporose et de calculs rénaux.

 

Où se trouve le sel ?

 

manger moins de sel

 

Pour manger moins de sel il ne suffit pas de se débarrasser de la salière, ce serait bien trop facile ! Le sel de table, dit « sel d’ajout » représente en fait une infime partie du sel que nous consommons quotidiennement. Et c’est là que les choses se compliquent : il ne suffit plus de ne pas ajouter de sel mais surtout de savoir où il se cache. Croyez-moi, il y en a un peu partout et surtout là où on ne s’y attend pas.

Voici 10 aliments que nous consommons tous et qui contiennent 1g de sel. Vous allez voir qu’il est très facile d’être au dessus de la norme :

  • 1 sachet de sel standard
  • 100g de pain
  • 1/6e de camembert
  • 250ml de soupe du commerce
  • 1 tranche de jambon
  • 5 olives vertes
  • 1 cuillère à café de moutarde
  • 50g de saumon fumé
  • 2 tranches de saucisson sec
  • 50g de céréales petits déjeuner type Corn Flakes soit 1/3 d’un bol

De manière générale, ce sont les produits industriels qui contiennent la majeure partie du sel que nous consommons. En plus d’être un exhausteur de goût, n’oublions pas que c’est aussi un conservateur utilisé depuis des siècles.

 

10 astuces pour manger moins de sel

Venons en au fait, concrètement comment faire pour manger moins de sel ? Voici 10 astuces !

Pour manger moins de sel, lisez les étiquettes !

En premier lieu, il faut Garder en tête qu’1g de sel équivaut à 0,39g de sodium. En effet, pour faire « moins pire » les industriels ont tendance à préférer indiquer la teneur en sodium plutôt que la teneur en sel. Choisissez des produits qui contiennent moins d’1g de sel par portion et optez pour la version « à teneur réduite en sel » ou « pauvre en sel » de vos aliments préférés.

 

Utilisez les épices et les herbes en cuisine

Rien de tel que de cuisiner épicé pour relever le goût de vos plats en faisant l’impasse sur le sel. Herbes fraîches, curry, ail, poivre, etc. varier les plaisirs pour manger moins de sel sans frustration.

 

manger moins de sel

 

Pour manger moins salé, misez sur l’acidité

La saveur acide permet de donner plus de goût, sans ajouter de sel. Ajoutez un filet de citron sur vos viandes blanches et poissons ou un trait de vinaigre dans une sauce et le tour est joué !

 

Cuisinez maison au maximum

Le sel se cache partout où on ne l’attend pas : viennoiseries, pâtisseries, biscuits, plats préparés, etc. Autant dire que ça vaut vraiment le coup de se mettre aux fourneaux pour éviter une surconsommation de sel. Faites vos biscuits avec du beurre non salé et du blanc d’œuf plutôt que de la levure. De même réalisez vous mêmes vos plats sans ajouter de sel et en utilisant les principes précédents. Il y a beaucoup à gagner !

 

Pas de salière sur la table pour manger moins de sel

Simple mais efficace : pour manger moins de sel, rangez la salière. Sur la table mettez à disposition du poivre, du jus de citron ou quelques fines herbes. Souvent on finit par saler sans même en avoir conscience, enlevez la salière peut donc être une solution.

 

manger moins de sel

 

Goûtez avant de saler

Beaucoup de personnes salent leurs plats avant même d’avoir goûté. C’est peut-être la pire chose à faire. D’abord parce que ça habitue au goût du sel dont il est difficile de se sevrer ensuite. Avant de saler, pensez donc à goûter et à vous demander si le sel est indispensable.

 

Evitez les conserves et les aliments déshydratés

Un des principes de la conserve est de conserver les aliments dans un liquide concentré (salé ou sucré). Les produits en conserve sont beaucoup plus salés que les autres. Préférez le frais, le surgelé ou alors rincez vos légumes en conserve avant utilisation. Enfin, les produits déshydratés (purées en flocon, soupe, etc.) sont des concentrés de sel. Il vaut mieux les éviter !

 

Pensez aux marinades pour manger moins de sel

Pour manger moins de sel, la marinade est relativement efficace. Poissons, viandes, légumes, elle permet de donner beaucoup de goût et d’attendrir sans ajouter 1g de sel ! A base de jus de citron, d’ail, d’huiles parfumées ou encore d’épices vous n’avez plus qu’à créer votre propre recette pour vous régaler.

 

L’importance de bien choisir son eau

L’eau est une source de sel parfois insoupçonnée ! Par exemple la St-Yorre contient près de 1800mg de sodium par litre ! Dans le même registre la Vichy Célestin et l’eau Arvie sont à éviter pour un régime moins salé. L’Evian, la Volvic, la Vittel ou encore le Perrier font au contraire partie des eaux les moins salées.

 

Préférez les comprimés aux médicaments effervescents

Un comprimé effervescent contient en moyenne 1g de sel. En clair, il peut valoir le coup de choisir un comprimé à avaler plutôt que son équivalent effervescent quand on a le choix. D’autant que les principaux incriminés sont des médicaments ultra courants que l’on a tous déjà consommés et qui sont en libre accès dans toutes les pharmacies : aspirine, ibuprofène, paracétamol. Quand on sait que certains consomment jusqu’à 8 comprimés par jour…

 

En conclusion, j’espère que cet article vous a permis d’y voir plus clair au sujet du sel. Le sel est une substance extrêmement banalisée dans l’alimentation moderne. Pourtant il est très loin d’être inoffensif. L’important est alors de trouver un juste milieu entre la quantité essentielle et la quantité dangereuse, dans le but de rester en bonne santé. En sachant où se cache le sel et en suivant quelques astuces il est très simple de manger moins de sel au quotidien !

Dans le même registre, retrouvez ICI mes astuces pour manger moins de sucre !

Manger plus de fruits et légumes, c’est beaucoup moins compliqué qu’il n’y paraît ! Et ça tombe plutôt bien puisqu’ils sont essentiels à la santé. Riches en eau, en fibres et en micronutriments ils sont tout bonnement indispensables à notre santé. Seulement voilà, vous êtes encore nombreux à ne pas en consommer systématiquement au sein d’un repas. Nombreux aussi à ne pas savoir comment les cuisiner, les accommoder, ni même comment les faire apprécier aux plus petits ! Résultat, on est encore bien loin des 5 portions de fruits et légumes recommandées quotidiennement. Dans cet article, je vous livre 9 petites astuces qui ont fait leurs preuves et qui vous permettront de manger plus de fruits et légumes sans même vous en rendre compte.

 

Les jus maison, idéal pour manger plus de fruits et légumes

 

manger plus de fruits et légumes

 

A condition qu’ils soient faits maison, les jus de fruits et légumes et les smoothies frais sont un excellent moyen de consommer plus de végétaux ! Pour cela rien de plus simple, il vous suffit de choisir quelques fruits et légumes de saison et de passer le tout au Blender ou à la centrifugeuse. Et si vous êtes vraiment pressés, vous pouvez utiliser des fruits surgelés pour gagner un peu de temps. Attention cependant, les jus privent les végétaux de leurs fibres et sont très sensibles à l’oxydation. Il faudra donc les consommer de suite et alterner fruits entiers et jus pour profiter pleinement de leurs bienfaits ! Quant aux jus de fruits industriels, ils sont pour la plupart plein de sucres et dépourvus de micronutriments. Mauvaise idée, donc.

 

Pensez aux coulis de fruits pour vos desserts

En plus de vous faire manger moins de sucre, les coulis de fruits maison sont un délice. Mangue, fruits rouges, passion, il y a une infinité de possibilité pour se faire plaisir. Ils accompagneront à merveille vos yaourts et desserts pour plus de plaisir sans culpabilité ! Attention cependant, on évite de les acheter tout prêts et de leur ajouter trop de sucre. L’idéal ? Faire son coulis maison en grande quantité, à base de fruits frais et le congeler pour pouvoir en profiter toute l’année ! C’est aussi un super moyen de faire aimer le goût des fruits aux enfants, l’air de rien.

 

A l’apéritif ou en collation, les dips de fruits ou légumes mettent tout le monde d’accord

 

manger plus de fruits et légumes

 

Les dips sont des petits bâtonnets de légumes crus (carotte, concombre, chou-fleur, radis, etc.) que l’on trempe en général dans une sauce adéquate. Vous pouvez les accompagner d’une sauce au fromage blanc, de houmous, de tzatziki, de guacamole, etc. Aux Etats-Unis on les mange souvent avec du beurre de cacahuète ! Peu importe ce que vous préférez, ils seront toujours bien plus sains que les traditionnels biscuits apéritifs. Et bien plus que les gâteaux pour le goûter des enfants.

La finger food (qui se mange avec les doigts) est une excellente manière d’initier les enfants aux fruits et légumes. Vous pouvez tout à fait faire la même chose en version sucrée avec des fruits et une sauce au yaourt ou au chocolat !

 

Anticipez, organisez et congelez pour manger plus de fruits et légumes

Excuse numéro 1 quand il s’agit de manger plus de fruits et légumes : J’ai pas le temps ! Pourtant, honnêtement, avec un peu d’organisation il ne prends pas plus de temps de cuisiner une poêlée de légumes qu’un plat de pâtes ! Par un dimanche après midi pluvieux, par exemple, il vous suffit de laver, d’éplucher et de découper une grande quantité de légumes. Faites-les blanchir à l’eau puis congelez-les en portions. Le soir, en rentrant du travail il ne vous restera plus qu’à réaliser votre recette sans passer par la case épluchage/lavage. Cette astuce marche tout aussi bien avec les fruits, et même quand les dimanches ne sont pas pluvieux !

 

La soupe ? Un super moyen de manger plus de légumes !

 

manger plus de fruits et légumes

 

Chaude ou froide, la soupe met en général tout le monde d’accord. Il n’y a pas plus simple à réaliser, et il y en a pour toutes les envies. Vous pouvez choisir de ne mettre à l’honneur qu’un seul légume (soupe de carotte au lait de coco par exemple). Ou bien de réaliser une soupe fourre tout avec tout un tas de légumes de saison. A vous de voir ! Pour la dégustation, certaines astuces permettent de la faire apprécier de tous : fromage râpé, croûtons, levure de bière, vermicelles, le mieux est de faire le test ! En été, optez plutôt pour de la soupe glacée de tomate, de poivron ou de concombre.

 

La compote, un sucrant naturel

La compote sans sucre ajouté ou faite maison est une alternative à laquelle on pense relativement peu. Pourtant, elle est idéale pour profiter des fruits toute l’année et n’importe où. Pomme, poire, fruits rouges, fruits exotiques, comme pour les coulis vous avez l’embarras du choix ! En plus, vous pourrez vous en servir pour sucrer vos yaourts et vos desserts. En effet, certaines recettes utilisent de la compote pour remplacer beurre et sucre. Le résultat est extra, recette en fin d’article ! Au quotidien, une compote se glissera très facilement dans votre sac pour vous offrir une collation équilibrée.

 

Glissez-en dans vos céréales et vos yaourts

 

manger plus de fruits et légumes

 

Le matin au petit déjeuner ou pour une collation réussie, n’hésitez pas à glisser quelques fruits en morceaux dans vos yaourts et céréales. En plus d’être délicieuses, ces combinaisons permettent d’obtenir un repas rapide et équilibré. Vous pouvez aussi opter pour une petite poignée de fruits secs, mais pas plus d’une par jour. S’ils comptent pour une portion de fruits, ils ne les remplacent pas car ils sont beaucoup plus concentrés en sucre et en calories que les fruits frais.

 

Pour accompagner des pâtes ou dans les tartes, rien de tel que les légumes !

Quand il s’agit de manger plus de fruits et légumes, c’est souvent au niveau des légumes que ça coince un peu. Pour les petits, comme pour les grands ! Pourtant, il est vraiment très simple d’intégrer une portion à vos repas préférés en revisitant les classiques. Ajoutez des dés de légumes à la fameuse quiche classique. Faites revenir vos pâtes avec un filet d’huile d’olive et quelques légumes de saison, amusez-vous ça ne prends pas plus de temps ! Et comme chaque saison a ses végétaux, vous pourrez décliner ces recettes classiques toute l’année sans jamais vous en lasser. C’est tellement facile qu’il serait dommage de s’en priver !

 

Des salades pleines de vitamines, pour manger plus de fruits et légumes sans même y penser

 

manger plus de fruits et légumes

 

Si vous me lisez depuis un moment vous le savez : je suis une fan absolue de salades pleines de couleur et de vitamine. En toute saison, qu’il fasse 35° ou -5°, j’aime créer des salades complètes qui me permettent de manger plus de fruits et légumes. Pour faire comme moi et si vous aimez le sucré-salé, n’hésitez pas à glisser quelques morceaux de fruits (raisin, mangue, pamplemousse) dans vos salades habituelles. De même, osez les mélanges céréales/légumes et cuits/crus pour inventer un tas de recettes sympas. Si vous manquez d’inspiration n’hésitez pas à aller voir CET article dans lequel je vous donne 3 recettes de salades repas à base de fruits et légumes.

 

En conclusion, manger plus de fruits et légumes ne demande pas beaucoup d’efforts. Il suffit parfois d’avoir les bonnes idées, les bonnes astuces et de revoir un tout petit peu son organisation. Mais étant donné le bon qu’apportent les fruits et légumes à notre organisme, je crois que ça vaut le coup ! Avec ces quelques astuces, j’espère que je contribuerai à vous réconcilier avec l’idée de consommer des fruits et légumes à chaque repas. J’espère aussi que cet article vous permettra de les faire apprécier à votre entourage, et aux plus petits !

recettes allégées

Au programme aujourd’hui : les recettes allégées ! Aussi savoureuse soit elle, la cuisine traditionnelle s’avère parfois un peu lourde à digérer. Pour se réconcilier avec sa balance, il n’est cependant pas question de faire des concessions sur le goût ! Ça tombe bien puisqu’il est extrêmement simple d’alléger ses recettes au quotidien avec quelques astuces qu’il suffit de connaître. Résultat : de grandes différences de calories pour de si petites différences de goût. On aurait tort de s’en priver non ?

Sans plus attendre, voici mes 10 astuces pour une cuisine un peu plus light !

 

Pour des recettes allégées, utilisez l’eau !

 

recettes allégées

 

Cette première astuce peut paraître toute bête mais l’eau en cuisine peut servir dans de nombreuses situations. Par exemple, si vos légumes accrochent dans le fond de la casserole, il vous suffit d’ajouter un fond d’eau pour rectifier le tir. En règle général, le réflexe est d’ajouter de la matière grasse mais sachez que ça peut aller très vite niveau calories. Avec l’eau, plus besoin de se soucier des calories ajoutées, il n’y en a pas ! De même, pour faire cuire vos viandes au four ayez le réflexe d’ajouter un fond d’eau. En plus de se substituer parfaitement à l’huile, cela rendra votre viande plus tendre !

Si vous souhaitez alléger une sauce salade il vous suffit de la même manière d’ajouter un filet d’eau tiède à votre vinaigrette. Résultat, vous consommerez nettement moins de lipides !

 

Ayez le réflexe four

Il y a mille et une recettes qui peuvent se faire au four et ainsi nous épargner bon nombre de calories. Prenez l’exemple des pommes de terre sautées ou des frites, troquer le bain d’huile pour le four est un excellent compromis. Vos pommes de terre seront tout aussi croustillantes et dorées pour deux fois moins de calories. Il en va de même pour tous les plats panés (poulet, poisson) et tous les plats qui nécessitent une bonne quantité d’huile pour cuire et dorer. Retenez bien que quelques minutes au four n’enlèvent rien au charme de ces plats, bien au contraire !

 

Le yaourt, meilleur ami de vos recettes allégées

 

recettes allégées

 

Le yaourt permet de belles innovations en cuisine. Qu’il soit nature, à la grecque ou allégé, il peut s’ajouter là où l’on aurait d’habitude mis un peu de crème. Pour réaliser un plat de viande en sauce (au curry ou aux champignons par exemple), il suffit au dernier moment de remplacer la crème par du yaourt et d’assaisonner comme vous l’auriez fait d’habitude. Et si le goût reste présent, les calories, elles, s’envolent !

L’ajout du yaourt marche aussi très bien pour réaliser des sauces d’accompagnement. Il suffit de mélanger un yaourt avec une échalote ciselée, du jus de citron et du persil frais, et le tour est joué. Vous pouvez bien sûr innover et inventer votre propre recette à base d’épices différentes. Les possibilités sont infinies et les sauces au yaourt remplacent à merveille les sauces courantes (ketchup, mayonnaise, etc.)

 

Utilisez la maïzena

Pour ajouter un peu d’onctuosité à un plat sans forcer sur le beurre ou la crème, vous pouvez opter pour la maïzena, ou la farine. Une cuillère de maïzena dans une sauce liquide permet de l’épaissir et de rendre le plat beaucoup plus onctueux. Par exemple, dans une sauce au poivre, au vin ou une sauce à base de lait la maïzena suffit souvent à faire la différence.

 

Misez sur les sucrants naturels pour des desserts light

Le premier réflexe pour sucrer un dessert est d’ajouter du sucre blanc. Pourtant, il faut bien avouer que le sucre est l’ennemi numéro 1 de la santé. Heureusement, il y a beaucoup d’autres alternatives pour des desserts tout aussi délicieux. Pensez au miel, dans vos yaourts, pâtisseries et smoothies ! Le miel se marie parfaitement avec la majorité des desserts, en plus il en faut moins que le sucre pour autant de gourmandise.

Vous pouvez également vous servir de compotes de fruits ou de coulis pour agrémenter vos desserts préférés et apporter une belle touche d’originalité. Enfin, la stevia et le sucre de coco permettent aussi de profiter du goût sucré avec beaucoup moins de culpabilité.

 

Pour des recettes allégées rien de tel que les épices

 

recettes allégées

 

Les herbes aromatiques, épices et condiments sont sans doute les meilleurs alliés de la cuisine allégée. En effet, pour cuisiner light sans perdre en saveur il est indispensable de les utiliser. Vos papilles n’y verront que du feu et vous aurez peu de chance de remarquer la différence. On mise sur les sauces aux fines herbes et autres petits plats relevés juste comme il faut pour innover tous les jours en cuisine. N’hésitez pas à tester de nouvelles choses et de nouvelles associations d’épices, les possibilités sont infinies !

 

Mangez vos recettes allégées dans de petites assiettes

La taille de l’assiette dans laquelle vous décidez de déguster vos recettes allégées fait toute la différence ! Pourquoi ? C’est avant tout psychologique. Devant une petite assiette bien remplie, le cerveau a l’impression d’avoir plus à ingérer que devant une grande assiette remplie au trois quart. Des études prouvent que manger dans de la vaisselle de petite taille permet de réduire d’au moins 30% les quantités ingérées. Malin, non ?

 

Optez pour les bons ustensiles

Après la vaisselle, c’est aux ustensiles de se mettre au service de notre ligne ! La technologie permet aujourd’hui d’avoir accès à des ustensiles qui permettent de cuisiner tout aussi bon avec beaucoup moins de gras. Pensez à utiliser des moules en silicone pour vos pâtisseries. De même, utilisez des poêles anti adhésives pour vos plats de tous les jours. Ainsi, vous en finirez enfin avec le fameux moule « beurré fariné » ou encore avec le bain d’huile au fond de la poêle. C’est votre ligne qui vous remerciera !

 

Revisitez les classiques

 

recettes allégées

 

Faites appel à vos talents de cuisinier pour une cuisine plus light. Par exemple, les lasagnes au légumes sont tout aussi délicieuses que la recette classique. En plus, vous pouvez faire varier la recette en fonction des légumes de saison. Il en va de même pour les plats de pâtes classiques, n’hésitez pas à remplacer les lardons par des dés de jambon ou par du thon. Le résultat est garanti. Pour aller plus loin, sachez que les spaghettis de légumes sont une variante très sympa et colorée des pâtes classiques ! Vous l’aurez compris, tous les plats se prêtent à votre créativité. Il suffit d’y penser !

 

Pensez proportions !

Quel que soit la recette que vous choisissez, les problèmes d’apports caloriques viennent très souvent de la quantité et de la mauvaise répartition dans l’assiette. Retenez simplement qu’une assiette équilibrée doit être composée à 50% de légumes. Pour le reste, il faudra 25% de féculents et 25% de protéines. A partir de là, la marge d’erreur est beaucoup moins importante ! En cuisine, laissez libre court à votre imagination mais n’oubliez jamais d’intégrer des végétaux en proportion suffisante pour une recette naturellement light.

 

En conclusion, recettes allégées ne riment pas forcément avec morosité ! Il suffit souvent de changer un tout petit quelque chose dans une recette pour la rendre beaucoup plus légère. Avec ces 10 astuces, vous êtes assurés de toujours vous régaler sans culpabilité. Choisissez celles qui vous conviennent, faites-en une habitude et vous verrez de vraies différences sur le long terme.

Si vous souhaitez approfondir un peu cette notion, vous pouvez retrouver mon article sur les sucrants naturels juste ici !

Je vous donne rendez-vous mercredi prochain pour le Mercredi diet #6 !

La notion d’ index glycémique des aliments est en vogue depuis de nombreuses années. Elle est même reprise par beaucoup de méthodes de perte de poids bien connues. Pourtant, la notion d’index glycémique des aliments est vaste et complexe. Pour l’utiliser à bon escient, il est indispensable de la comprendre dans sa globalité !

Dans cet article, je vous explique ce qu’il faut savoir de l’index glycémique, les limites de cet indice et comment s’en servir intelligemment pour faire les bons choix alimentaires.

 

Index glycémique des aliments : Définition et calcul

 

index glycémique des aliments

 

Pendant très longtemps, la seule distinction existante parmi les glucides était l’opposition entre glucides simples et glucides complexes. Ou encore sucres lents vs sucres rapides. Puis les scientifiques se sont aperçus qu’il était nécessaire d’aller un peu plus loin pour comprendre le métabolisme des glucides. C’est pourquoi est née la notion d’index glycémique, aussi appelé indice glycémique ou IG. L’IG mesure la rapidité avec laquelle les glucides sont digérés par l’organisme et convertis en molécules de glucose, c’est à dire comment évolue la glycémie après ingestion d’un aliment.

Plus la glycémie augmente après ingestion d’un aliment, plus celui ci est hyperglycémiant et plus son IG est élevé. Si l’indice glycémique d’un aliment est élevé, cela induit une forte sécrétion d’insuline pour pouvoir prendre en charge et stocker le glucose excédentaire. Attention, si ce stock est déjà trop important le glucose est alors transformé en graisses et il y a risque d’insulino résistance à long terme.

Pour calculer l’ index glycémique des aliments, on prend pour référence l’augmentation de la glycémie après ingestion de 50g de glucose ou de pain blanc (IG=100). Puis, on compare cette donnée avec l’élévation de la glycémie suite à l’ingestion de 50g de glucides provenant d’un autre aliment. C’est ainsi qu’est obtenu l’index glycémique des aliments.

 

On classe les aliments selon leur IG en 3 catégories :

  • bas : inférieur à 39
  • moyen : de 40 à 59
  • élevé : supérieur à 60

Les études diffèrent à ce sujet, vous pouvez trouver d’autres valeurs de classement (IG élevé si supérieur à 70 par exemple).

 

Index glycémique des aliments : Limites et points positifs

Je vous le disais en introduction : l’ index glycémique des aliments est une notion très complexe qui présente des avantages mais aussi des inconvénients. Les voici.

 

Les limites de l’index glycémique

 

index glycémique des aliments

 

  • L’IG ne tient pas compte de la proportion de glucides naturellement présente dans l’aliment. Souvenez-vous le calcul est basé sur 50g de glucides contenu dans l’aliment. Dans le cas de la carotte par exemple, il en faut plus de 600g pour atteindre cette quantité. Ce n’est donc pas réaliste, et même si la carotte à un IG qui paraît élevé il ne faut pas s’y fier !
  • Il ne renseigne pas sur la qualité nutritionnelle d’un aliment. C’est une donnée isolée sur laquelle il faut prendre du recul. Par exemple les frites ont le même IG que la pomme de terre au four.  L’index glycémique n’est pas suffisant pour faire les bons choix !
  • L’IG est une donnée très sensible qui évolue énormément selon différents facteurs. Le résultat diffère par exemple selon la variété de pâtes étudiée, selon le degré de mûrissement d’un aliment, sa préparation, sa cuisson, etc. L’IG des aliments dépend même de l’individu lui même (son âge, son sexe, son activité physique, etc.)

 

L’ index glycémique est donc une notion extrêmement complexe, et c’est une limite importante à son utilisation correcte par le grand public.

 

Les points positifs de l’index glycémique

 

index glycémique des aliments

 

Même s’il faut prendre du recul sur l’IG, il est intéressant de noter que l’évolution de notre glycémie nous donne quelques renseignements précieux !

En effet, elle nous renseigne sur :

 

  • La nature des glucides à favoriser
  • L’importance de la présence de fibres qui fait baisser l’IG
  • Les associations alimentaires judicieuses qui font baisser l’IG
  • Quelques moments propices à la consommation d’aliments glucidiques
  • Les modes de préparation et de cuisson des aliments
  • De plus, une bonne connaissance de l’IG permet de réduire naturellement la consommation d’aliments « hyperglycémiants » et c’est très positif. A moyen terme, ce pourrait être intéressant pour prévenir le surpoids et l’obésité. A plus long terme, pour prévenir l’insulino résistance et les risques de diabète de type 2.

 

IG des aliments : Un tableau pour récapituler

Le tableau ci-dessous classe quelques aliments courants selon leur index glycémique ! Vous pourriez être surpris …

 

Faible

MoyenElevé
Brocoli 15

Céleri branche 15

Céleri rave 35

Fructose 20

Abricots secs 35

Lait 30

Pomme 35

Yaourt 35

Riz sauvage 35

Betteraves crues 30

Fruits oléagineux 15

Farine de blé intégral 45

Ananas 45

Lactose 40

Abricots sirop 55

Patate douce 50

Topinambour 50

Spaghettis Al dente 40

Spaghettis bien cuits 55

Jus de fruits 45-50

Banane verte 45

Farine de blé complète 60

Farine de blé blanche    85

Ananas boîte 65

Glucose 100

Sucre blanc 70, miel 60

Croissants 70

Pomme de terre four 95

Nouilles 70

Betteraves cuites 65

Banane mûre 60

 

Index glycémique : Quelques conseils au quotidien

 

Evitez au maximum le sucre blanc et les produits transformés

 

index glycémique des aliments

 

Je sais, on en revient toujours au même… Comme quoi ! C’est la première chose à faire pour adopter une alimentation à IG bas et c’est aussi le meilleur moyen de prévenir l’insulino résistance et le surpoids ! On préfère donc les sucrants naturels tels que le miel, le sirop d’agave ou encore les fruits. Pour ce qui est des aliments transformés, souvenez-vous que le sucre est toujours utilisé comme exhausteur de goût et conservateur. On favorise le fait maison.

 

Consommez des fruits et légumes bruts

Le saviez vous ? L’IG d’une purée est beaucoup plus élevé que celui d’une pomme de terre entière. L’IG d’un smoothie plus élevé que celui du fruit et l’IG d’une carotte râpée supérieur à celui d’une carotte entière. Bref, vous l’aurez compris il faut varier les modes de préparation des fruits et légumes en favorisant toujours le produit brut. En mixant/râpant/coupant vous cassez les liaisons glucidiques ce qui rend le glucose absorbable beaucoup plus rapidement !

 

Faites les bonnes associations !

 

index glycémique des aliments

 

L’Index glycémique d’un aliment diminue s’il est consommé en association avec des protéines et des lipides. Simplement parce que ces molécules ralentissent la vidange gastrique et le temps de digestion. On veille donc toujours à faire un repas équilibré ou tous les macronutriments sont présents : c’est à dire protéines, lipides et glucides.

De même, si vous avez envie d’une pâtisserie ou d’un chocolat consommez le en fin de repas et non de manière isolée en pleine après midi.

 

Des fibres encore et toujours

Vous l’avez constaté avec le tableau, plus un aliment contient de fibres et plus son IG est bas. Pourquoi ? Parce que les fibres ralentissent la vidange gastrique. Retrouvez tous mes conseils pour consommer des fibres dans cet article spécialement dédié au sujet.

 

En conclusion, l’ index glycémique des aliments est une notion très complexe. Je vous conseille avant tout de prendre du recul et de ne pas en faire toute une histoire. De même qu’il n’y a pas d’aliments miracles, on ne peut pas réduire un aliment à une seule de ses composantes ! En effet, ’IG a de nombreux avantages mais aussi quelques limites. En ayant une alimentation variée, équilibrée et pleine de bon sens vous vous tournerez naturellement vers des aliments à IG bas. Pour cela, suivez mes quelques conseils !

 

Tableau IG complet en PDF juste ici !