ratio sodium potassium

Comme tout le monde, vous avez certainement déjà entendu qu’il fallait absolument manger moins de sel. C’est d’ailleurs ce que je vous disais dans un précédent article. Et c’est une grande partie de la vérité. Et si, pourtant, le sodium n’était qu’une petite partie de la solution ? En effet, il semblerait que le ratio sodium potassium soit l’autre partie de cette solution ! Pourtant, on parle très peu de ratio et cet oubli pourrait avoir de très lourdes conséquences sur la santé de la population.

 

Le ratio sodium potassium

Physiologiquement le sodium agit en synergie avec un autre élément indispensable à la santé : le potassium. Sans, prendre en compte ce second élément, diminuer sa consommation de sodium a tout bonnement : beaucoup moins d’intérêt !

En effet, le ratio sodium potassium aurait beaucoup plus d’intérêt que la quantité de sodium ingérée elle-même. Dans cet e-mail, vous allez découvrir pourquoi.

 

Comment le sodium et le potassium sont-ils liés dans l’organisme ?

Pour fonctionner, l’organisme utilise des pompes Na/K+. Les pompes Na/K+ sont des protéines transmembranaires qui utilisent l’énergie sous forme d’ATP et permettent au sodium et au potassium de se déplacer dans l’organisme contre leur gradient de concentration.

La pompe Na/K+ est au centre du fonctionnement de l’organisme, sans ce mécanisme nous ne pourrions pas vivre. En effet, cela conditionne la contraction des muscles, le maintien de l’équilibre hydrique, l’influx nerveux et le maintien de la pression sanguine. Rien que cela !

Pour que tous ces phénomènes se produisent, il y a deux conditions : la sortie de sodium et l’entrée de potassium dans la cellule. Commencez-vous à mieux comprendre pourquoi la concentration en sodium ne veut rien dire si elle est dissociée de la concentration en potassium ?

 

 

Comment le ratio sodium potassium a-t-il évolué ?

 

ratio sodium potassium

 

Au fil du temps le ratio sodium potassium a très fortement évolué, cette évolution serait d’ailleurs à l’origine de nombreux maux. Plus que l’augmentation de la consommation de sodium elle-même. On considère que les chasseurs cueilleurs avaient une alimentation beaucoup plus riche que nous en potassium et plus pauvre en sodium. Alors que les consommations de potassium et de sodium étaient relativement égales, aujourd’hui on consomme près de 10g de sel (chlorure de sodium) par jour, pour seulement 4g de potassium. De quoi induire quelques disfonctionnements évidents dans l’organisme tout entier.

À l’origine de ce retournement de situation : l’industrialisation de l’alimentation. L’ajout massif de sodium comme exhausteur de goût et additif et l’appauvrissement des préparations en micronutriments essentiels (dont le potassium).

 

 

Augmenter le potassium pour rester en bonne santé

Pourquoi se focaliser sur ce ratio sodium potassium dont on parle si peu ? Simplement parce que le ratio sodium potassium a été multiplié par 10 à 1000 dans certains pays industrialisés en l’espace de quelques centaines d’années seulement. Nos organismes n’évoluent pas assez rapidement pour faire face à ces changements soudains.

De plus en plus nombreuses sont les études scientifiques qui soulignent l’importance de la prise en compte du ratio sodium/potassium dans la prévention des maladies de civilisation. Pour exemple, on sait désormais que pour une même réduction de l’apport en sodium, la tension artérielle sera régulée d’autant plus efficacement s’il y a une augmentation de la consommation de potassium concomitante.

 

 

Quels sont les aliments riches en potassium ?

 

ratio sodium potassium

 

Pour réduire la consommation de sodium, je vous invite à relire cet article. Il explique assez précisément comment procéder. En revanche, nous venons de le voir, cela n’est pas suffisant. En parallèle, il faut aussi augmenter la consommation quotidienne de potassium.

 

Voici une liste des aliments riches en potassium, à intégrer à l’alimentation quotidienne :

 

  • Lentilles
  • Dattes et pruneaux
  • Oléagineux (noix, amandes)
  • Épinard
  • Avocat
  • Banane
  • Champignons
  • Pommes de terre
  • Abricot
  • Artichaut
  • Courge
  • Petits pois
  • Poisson
  • Viande
  • Lait et laitages

 

Cette liste d’aliments riches en potassium n’est bien sûr pas exhaustive. N’hésitez pas à piocher dedans pour favoriser un bon apport en potassium au quotidien. Mais n’oubliez pas qu’une alimentation équilibrée et diversifiée doit permettre de répondre aux besoins de l’organisme.

 

En conclusion, pour rester jeune et en bonne santé, la réduction de la consommation de sodium ne doit pas se faire seule. Sans une augmentation concomitante de la consommation de potassium, toutes les mesures relatives au sodium n’ont que peu de sens. Car ce qui compte, c’est le ratio sodium potassium. Mangez plus d’aliments riches en potassium (légumineuses, pommes de terre, banane, fruits secs, etc.) est le secret pour rester en bonne santé !

plats les plus populaires au monde

Pizzas, sushis ou encore burgers font, sans conteste, partie des plats les plus appréciés au monde. Chaque jour, il s’en consomme des tonnes à travers le monde et cette consommation ne cesse d’augmenter avec le temps, et de gagner du terrain. Pourtant, l’image que renvoient ces plats, entre junk food et surpoids, n’a pas de quoi faire rêver. Mais, que valent vraiment les plats les plus populaires au monde d’un point de vue nutrition ? Et surtout : comment les accommoder pour ne plus avoir à choisir entre plaisir et santé ?

Le burger, que penser de sa réputation anti-santé ?

Bien évidemment, on ne présente plus le hamburger. Ce plat connu dans le monde entier est aujourd’hui devenu l’emblème de la junk food. Et de toute une population grossissante. Pourtant, à y regarder de plus près, il s’agit d’un simple sandwich composé de pain, de viande haché, de crudités et de fromage. Ou presque.

 

plats les plus populaires au monde

 

Que contient vraiment un burger ?

Aujourd’hui, si vous achetez un burger dans la plupart des chaînes de restauration, il y a fort à parier que vous vous retrouverez avec un résultat plutôt médiocre. Tant au niveau du goût que de la composition nutritionnelle. En effet, si le burger figure parmi les plats les plus populaires au monde, son intérêt nutritionnel ne cesse de décroître. Un burger lambda est composé de pain élaboré à partir de farine blanche, de sucre et d’additifs. À cela, on ajoute souvent une viande hachée relativement riche en acides gras saturés et dont la provenance reste souvent un mystère.

Puis, on intègre un peu de « fromage », ou quoi que ce soit qui y ressemble. Un indice, ce n’est pas souvent du vrai fromage et on ne se limite pas à « un peu ». Enfin, il faut aussi recouvrir tout ça de sauce. Beaucoup de sauce grasse, salée et sucrée. Comme si cela ne suffisait pas, pourquoi ne pas accompagner son burger de frites et de soda ?

 

Comment choisir ou réaliser un burger santé ?

Le tableau dépeint juste avant est, je le conçois, un peu alarmiste. Mais malheureusement, pas si loin de la vérité. Heureusement, il n’est pas très compliqué de composer un vrai burger à base d’ingrédients sains et de qualité. Cette tendance d’ailleurs émergente en France a, je le pense et je l’espère, un bel avenir. Pour se faire, c’est simple : privilégiez un pain maison ou au moins élaboré à base de blé complet ou de céréales. Ensuite, choisissez un steak haché peu gras (5% de matières grasses, c’est bien). Vous pouvez même réaliser votre steak maison à base de poulet, de veau ou encore de saumon. Les steaks végétaux sont parfaits également. Pour le fromage, rien de mieux qu’un vrai fromage mais en quantité modérée (30 g).

 

À partir de là, faites vous plaisir en intégrant de la salade, des tomates, du concombre, des cornichons ou peut-être même des oignons. Pour la sauce, pourquoi ne pas la remplacer par un guacamole maison ? Sinon, un peu de moutarde ou de sauce au yaourt et aux herbes c’est bien aussi. En accompagnement, quelques frites maison (de patate douce, c’est mieux), et de la salade. C’est aussi simple que ça, un bon burger.

 

 

Les sushis, faux-amis santé ?

Parmi les plats les plus populaires au monde, il y a aussi les sushis (et makis). Leur arrivée relativement récente en Occident a fait un véritable carton. Aujourd’hui, on va manger des sushis presque autant que l’on apprécie un bon fast-food. Mai est-ce réellement si sain que ça ?

 

plats les plus populaires au monde

 

Que cachent vraiment les sushis et makis ?

Sur le papier : du riz, du poisson gras et de l’avocat ! De quoi se faire plaisir avec un des plats les plus populaires au monde tout en prenant soin de soi. En pratique maintenant, il est temps de mettre fin à un mythe. Les sushis et makis tels qu’on les trouve en supermarchés ou chez P***** Sushi n’ont rien d’enviables. Composés à plus de 95% de riz gluant, de poisson de qualité médiocre et imbibés de sauce soja, ils ne valent pas beaucoup mieux qu’un autre plat de fast-food sur le plan nutrition.

En effet, leur index glycémique est extrêmement élevé et la proportion de glucides qu’ils contiennent est beaucoup trop élevée. De plus, la faible présence de poisson gras, de légumes ou encore d’avocat ne permet pas de profiter de suffisamment de protéines, acides gras de qualité ni de micronutriments. La sauce soja qui les accompagne a une teneur extrême en sodium et en sucre, si vous la choisissez sucrée. Enfin, au niveau calorique, on est à peu près au même niveau qu’un burger.

 

Comment choisir ou réaliser des sushis plus sains ?

Bonne nouvelle, en réajustant les proportions de chaque ingrédient, les sushis et makis sont tout à fait prometteurs pour la santé. Les algues Nori, le poisson gras, les crudités et l’avocat sont un concentré de bons nutriments dont l’organisme raffole. Au restaurant, limitez-vous à 6 makis ou sushis accompagnés de quelques cl seulement de sauce soja. Avec, optez pour des sashimis (ou lamelles de poisson cru), une soupe miso et une salade de choux ou d’algues. À la maison, faites vos sushis à base de riz complet. Aussi, profitez-en pour être généreux sur la garniture : thon, saumon, avocat, etc. Enfin, faites-en sorte que ces ingrédients ne représentent plus seulement 5% du poids total de vos makis, mais au moins 40%.

 

 

La pizza, un plat de plus en plus éloigné de ses origines

Autre emblème parmi les plats les plus populaires au monde : la pizza ! Évidemment. Capable de nous faire voyager jusqu’en Italie, ce plat typique est apprécié de tous. Pourtant, nous allons voir qu’il n’exploite pas vraiment tout son potentiel nutrition. Bien au contraire.

 

plats les plus populaires au monde

 

De quoi se compose réellement une pizza ?

La réponse dépend beaucoup d’où l’on se trouve pour déguster ladite pizza. Traditionnellement, la pizza se compose d’une pâte assez fine, d’une sauce tomate, de fromage et d’ingrédients plus ou moins nombreux : charcuterie, légumes, etc. Dans la majorité des grandes chaînes de pizzeria et des supermarchés, la pâte utilisée n’a plus rien d’authentique. De même, la sauce tomate pleine de goût est souvent remplacée par un concentré de tomate bourré d’additifs et de sucre. Enfin, le fromage et la charcuterie ne sont que des simili-fromages et viandes reconstituées respectivement à partir de protéines de lait et de morceaux de viandes destinés à la poubelle. Attention, ce n’est pas partout pareil, mais c’est une réalité qu’il faut impérativement garder à l’esprit quand il est l’heure de choisir ce qui sera servi pour le dîner.

 

Comment choisir ou réaliser une pizza bonne pour la santé ?

Quand on goûte une vraie pizza on sait pourquoi ce plat fait partie des plats les plus populaires au monde. Oui, parce qu’en terme de pizza on peut trouver des choses assez fabuleuses. De bonnes adresses proposent encore les traditionnelles pizzas au feu de bois garnies de peu d’ingrédients d’excellente qualité. Résultat, une avalanche de saveurs et une mise en valeur très simple de chaque produit. Pâte fine, sauce tomate maison, fromage parfaitement choisi et quelques autres ingrédients à leur juste place. Dans ces conditions, l’intérêt nutritionnel est évidemment tout autre.

À la maison, vous pouvez faire pareil en réalisant de délicieuses pizzas qui n’ont rien à envier à celles proposées dans les grandes surfaces. Choisissez une pâte fine, une sauce tomate de qualité, ajoutez quelques légumes, un peu de viande maigre (ou pas de viande du tout) et une poignée de fromage qui a du goût. Accompagnée d’une salade et surmontée de basilic puis d’un trait d’huile d’olive de qualité, votre pizza maison aura tout d’une grande.

 

 

En définitif, que faut-il penser des plats les plus populaires au monde d’un point de vue santé ?

En réalité, ce n’est pas tant la nature même de ces plats qui pose problème. Surtout, c’est notre manière de les produire massivement et à base d’aliments de médiocre qualité qui en fait, aujourd’hui, des plats complètement anti-santé. Les chaînes de burgers, de sushis ou encore de pizzas n’ont, malheureusement, rien à voir avec la version traditionnelle des plats qu’elles proposent. Il est aussi important de comprendre que pour produire ces plats massivement, beaucoup d’industriels et de restaurants prennent le parti de privilégier le profit en cherchant à diminuer au maximum les coûts de production. Ainsi, on se retrouve rapidement avec des pizzas sans légumes et à base de simili fromage et de viandes reconstituées ou encore avec des sushis constitués à plus de 95% de riz. Et c’est assez dommage.

 

Pour lutter contre cela et consommer les plats les plus populaires au monde en version saine, il n’y a pas d’autre choix que de se concentrer sur la qualité. Deux options s’offrent alors : passez en cuisine (on n’est jamais mieux servi que par soi-même, non ?). Ou partir à la recherche de la bonne adresse qui saura réellement mettre en avant des recettes de qualité.

les aliments qui boostent le système immunitaire

Chutes des températures, fin des vacances, stress de la rentrée… L’automne est une période un peu délicate pour l’organisme qui est soumis à de nombreuses agressions externes et internes. Résultat : on se sent fatigué, on a tendance à tomber malade puis on est un peu déprimé. Heureusement, ces chamboulements qui surviennent aux intersaisons ne sont pas une fatalité et il existe une multitude de solutions naturelles pour leur faire face et stimuler l’organisme. Bien évidemment, l’alimentation est la principale de ces solutions. Dans cet article je vous dis tout sur les aliments qui boostent le système immunitaire en automne !

 

Les produits de la ruche, incroyablement bénéfiques aux intersaisons

 

les aliments qui boostent le système immunitaire

 

Tout le monde connaît le miel, mais connaissez-vous les autres produits de la ruche concentrés en principes actifs ? Parmi eux, la propolis, le pollen ou encore la gelée royale sont extrêmement bénéfiques pour lutter contre la fatigue de l’organisme. Parmi les aliments qui boostent le système immunitaire en automne, les produits de la ruche sont certainement les plus efficaces.

En effet, ces 3 produits sont tous plus ou moins riches en ferments lactiques, en levures, en co-enzymes, en substances antibactériennes, en substances nutritives et en antioxydants. Cette composition exceptionnelle fait d’eux des immunostimulants d’exception. En plus, l’automne est la saison idéale pour entamer une cure de plusieurs semaines !

 

Les agrumes, de précieux alliés du système immunitaire

L’orange, le citron ou encore le pamplemousse sont des aliments très riches en vitamine C. La vitamine C est un antioxydant puissant qui a une action toute particulière sur le système immunitaire puisqu’elle stimule notamment la production de certains lymphocytes. L’idéal pour faire le plein de vitamine C ? Prendre l’habitude de consommer un jus d’agrumes pressé le matin à jeûn. En plus d’un vrai shoot de vitamine, cela permet de réveiller le système digestif et de tamponner l’excès d’acidité dans l’organisme. S’il faut compter la vitamine C parmi les aliments qui boostent le système immunitaire sachez qu’elle est tout de même bien plus efficace lorsqu’elle est associée à une consommation suffisante de zinc. Ainsi, on veillera aussi à favoriser un apport suffisant en fruits de mer, en légumineuses et en oléagineux.

 

L’importance des aliments probiotiques

On sait désormais que les défenses immunitaires sont directement liées à l’équilibre du microbiote intestinal. D’ailleurs, on considère que la majorité des cellules intestinales se trouvent dans la sphère intestinale. En automne, pour être au point sur les aliments qui boostent le système immunitaire, on ajoute à son assiette quelques aliments probiotiques. Le but ? Maintenir l’équilibre intestinale et entretenir la flore bactérienne. Pour cela, on prend l’habitude d’intégrer quelques aliments spécifiques : kéfir, kombucha, chou fermenté, miso, kimchi ou encore tempeh. En plus de soutenir les systèmes immunitaires et digestifs, ces aliments sont tout un éventail de nouvelles saveurs à découvrir ! Si cela ne suffit pas, une prise de probiotiques en cure de 3 semaines peut être une solution.

 

Les poissons gras, parmi les aliments qui boostent le système immunitaire en automne

 

les aliments qui boostent le système immunitaire

 

Les poissons gras ont deux avantages très intéressants pour le système immunitaire. Ils sont riches en vitamine D ET en Oméga-3. Fait assez rare pour un aliment, soulignons-le ! Si on connaît bien le rôle de la vitamine D sur la densité osseuse, son rôle bénéfique sur l’immunité est un peu moins connu. Pourtant, la vitamine D joue un rôle clé dans l’immunité. Le lien entre faible taux de vitamine D dans le sang et risque viral ou infectieux a été clairement démontré par plusieurs études scientifiques. Un bon apport en vitamine D en automne est d’autant plus important qu’on assiste à un fort déclin de l’ensoleillement. Or, la vitamine D est synthétisée lors de l’exposition solaire. D’ailleurs, je vous recommande d’envisager une supplémentation en vitamine D durant les mois les moins ensoleillés !

Les Oméga-3, quant à eux, sont de puissants antiinflammatoires et soutiennent l’action du système immunitaire. Deux molécules à chercher dans les aliments qui boostent le système immunitaire !

 

Faites le plein d’aliments riches en antioxydants

Il n’y a pas si longtemps, je vous avais présenté un article sur les bienfaits des aliments riches en antioxydants. Aujourd’hui, je réitère en les incluant parmi les aliments qui boostent le système immunitaire en automne. Souvenez-vous, certaines situations favorisent la production de radicaux libres par l’organisme. Si l’organisme se retrouve dépassé par le nombre de radicaux libres et s’il n’arrive plus à les neutraliser alors cela donne lieu à une situation nommée stress oxydatif. En automne, on est en plein dedans. L’organisme peut vite se retrouver dépassé.

En cause, le stress, la pollution des grandes villes, le tabagisme, une mauvaise hygiène de vie, etc. Or, on sait que le stress oxydant a un effet direct sur les cellules du système immunitaire, il est donc primordial de contrer ce phénomène par une consommation suffisante d’aliments antioxydants. Les fruits et légumes colorés, le thé, les baies et les huiles végétales de qualité, sont autant d’aliments à consommer sans modération en automne !

 

Et enfin… Bougez !

En automne et malgré les journées qui deviennent de plus en plus courtes, il est indispensable de continuer à bouger ! Un minimum de 30 minutes d’activité physique par jour a un rôle très bénéfique sur le système immunitaire. Cela pourrait aussi permettre de prévenir la fatigue physique tant que mentale. Si vous pratiquez votre sport en extérieure, n’oubliez pas de doubler les épaisseurs et de bien vous couvrir. En effet, les températures d’intersaisons sont propices aux rhumes et autres grippes !

 

En conclusion, les aliments qui boostent le système immunitaire en automne sont nombreux ! Chacun des aliments présentés ci-dessus a ses propres intérêts, l’idéal serait de tous les combiner au quotidien pour pouvoir profiter pleinement de leurs vertus santé. Consommés avec régularité, ils peuvent réellement faire la différence et aider le système immunitaire à faire face à tous ces chamboulements !

intolérances alimentaires et santé

Qui n’a jamais entendu parler du lien entre intolérances alimentaires et santé ? Simple effet de mode pour certains, véritable cauchemar à vivre pour d’autres, source de doute pour la plupart, l’intolérance alimentaire concerne beaucoup plus de monde qu’il n’y paraît dans les pays développés. Et si je vous disais qu’en plus d’être fréquente, elle nous mettait directement en danger… ?  Aujourd’hui, dans cet article, je vous explique pourquoi certaines intolérances nous mettent en danger. Mais aussi quelles sont les réelles incidences de l’intolérance sur l’organisme, le poids et le cerveau.

 

De l’intolérance alimentaire à l’inflammation chronique

 

intolérances alimentaires et santé

 

Pour bien comprendre le lien entre intolérances alimentaires et santé, voyons ce qu’il se produit à l’ingestion d’un aliment. Il faut d’abord comprendre que chaque aliment est un corps étranger pour l’organisme. Lorsqu’il est ingéré, un aliment est alors systématiquement passé au crible.

On parle d’intolérance ou d’hypersensibilité alimentaire lorsque le test n’est pas vraiment concluant. L’ingestion de l’aliment déclenche des réactions de l’organisme dirigées contre des substances issues de la digestion. Sans pour autant que le systéme immunitaire intervienne.

Ces réactions donnent lieu à une inflammation de la muqueuse intestinale, qui est alors lésée et fragilisée. Chez les personnes souffrant d’hypersensibilité alimentaire, l’ingestion de l’aliment en cause déclenche des réactions désagréables et symptomatiques (gazs, ballonements, fatigue, nausées, etc.). On assiste alors à divers phénomènes : malabsorption, fermentation de molécules dans l’intestin, trouble de la perméabilité intestinale, etc.

L’inflammation appelant l’inflammation, le phénomène s’étend et devient chronique : on parle d’inflammation chronique ! Or on sait désormais qu’un terrain inflammatoire chronique est le siège favori des maladies de civilisations et : cancers, maladies cardiovasculaires, maladies inflammatoires chroniques digestives ou cutanées, diabète, etc.

C’est ainsi que qu’intolérances alimentaires et santé sont liées. Et que l’organisme est mis à rude épreuve et exposé à de nombreux dangers. Mais ce n’est pas tout !

 

Intolérances alimentaires et santé : quel impact sur le poids ?

 

intolérances alimentaires et santé

 

Si je vous disais que vos quelques kilos récalcitrants pouvaient être directement liés à l’intolérance alimentaire ? Une fois de plus, tout est question…  D’inflammation !

L’inflammation chronique de l’intestin modifie complètement la barrière intestinale et sa perméabilité. En fin de compte, c’est tout le métabolisme qui se retrouve complètement chamboulé. Entre phénomènes de malabsorption, libération anarchique d’hormones et phénomènes compensatoires de rétention d’eau, l’incidence sur le poids est presque inévitable ! Le pire dans cette histoire ? Le lien n’est pas souvent établi en premier lieu, les kilos s’installent et l’organisme se retrouve dans une impasse dont il est très difficile de sortir.

C’est pourquoi, et même s’il n’est pas évident de faire le lien, la relation toxique entre intolérances alimentaires et santé peut aussi déborder et s’étendre à des degrés plus « esthétiques ».

Pas facile alors de faire la part des choses entre prise de poids émotionnelle, liée à l’intolérance ou encore à l’excès alimentaire. D’autant que l’industrie a profondément bouleversé notre manière de manger mais aussi la nature même de notre alimentation. En plus des nombreux aliments transformés qui ont envahi notre alimentation quotidienne, il faut faire face à une structure des aliments en pleine mutation. Parce que non, le gluten n’a pas toujours été si difficile à toléré pour l’organisme. Il en va de même pour le lait, pour la viande, et pour un tas d’autres aliments mis en cause aujourd’hui dans le développement des intolérances alimentaires.

Il est, de ce fait, plus que jamais nécessaire d’apprendre à écouter son propre corps et à faire confiance aux signaux qu’il envoie quotidiennement. D’autant que vous n’êtes pas au bout de vos surprises : il existe encore un lien très très important entre intolérances alimentaires et santé. Avez-vous pensé à votre cerveau ?

 

Et si l’intolérance alimentaire impactait aussi notre état d’esprit ? 

 

intolérances alimentaires et santé

 

À moyen terme, l’intolérance alimentaire conduit à des phénomènes qui dépassent le simple champ du symptomatique. Autrement dit, les liens entre intolérances alimentaires et santé couvrent un rayon bien plus vaste qu’il n’y paraît. Les aliments ne remplissent plus leur rôle premier : au lieu de fournir de l’énergie, ils fatiguent le système digestif.

Peu à peu, s’installent fatigue chronique et lassitude. Cette lassitude fait aussi suite à l’accumulation de symptômes jusqu’ici banalisés (douleurs chroniques, migraines, ballonnements, mal-être quotidien, etc.).

Nous savons désormais que le cerveau communique directement avec l’intestin qui abrite une quantité incroyable de neurotransmetteurs. Ainsi, la dégradation de la flore intestinale induite par l’intolérance alimentaire vient perturber directement ces échanges. On sait par exemple, que l’intestin en mauvaise santé influence la libération de sérotonine, hormone du bonheur.   En conséquence, l’intolérance alimentaire pourrait dans certains cas être responsable de compulsions alimentaires. Mais aussi de déprimes, troubles de l’humeur et autres phénomènes dépressifs.

 

Tous ces liens semblent parfois incroyables pour certains. Pourtant, ils sont bel et bien réels. Il suffit de bien comprendre le fonctionnement du corps humain pour s’en apercevoir. Si cet article fait écho à votre vécu, n’hésitez pas à vous interroger plus précisément sur votre alimentation et ses impacts potentiels sur vos difficultés actuelles. Le lien entre intolérances alimentaires et santé n’est pas systématiquement fait par le corps médical. Cependant, il s’agit d’une relation désormais admise et de mieux en mieux comprise et entendue.

leptine et perte de poids

Si vous faites attention à votre ligne, peut-être avez-vous déjà conscience du rôle des hormones sur les variations de poids. Parmi toutes les hormones impliquées dans les mécanismes de perte et de prise de poids, il y en a une que la science laisse injustement de côté : la leptine. Pourtant, on découvre peu à peu l’étendue de ses bénéfices sur la ligne et la santé. D’ailleurs, on la surnomme hormone de la minceur. Dans cet article, découvrez le lien entre leptine et perte de poids, puis comment stimuler la production de leptine pour garder, ou retrouver, un poids santé.

 

La leptine, c’est quoi ?

Les scientifiques ont découvert le fonctionnement de la leptine relativement tardivement. Voici ce que l’on en sait aujourd’hui. La leptine est une hormone produite dans le tissu adipeux et qui a pour effet de provoquer la satiété. Après un repas satisfaisant, les adipocytes libèrent la leptine vers le cerveau (hypothalamus), ce qui a pour effet d’induire la sensation de satiété. D’où le lien très fort qui existe entre leptine et perte de poids.

La leptine et la ghréline ont des actions antagonistes. En effet, la ghréline induit la sensation de faim et l’accumulation de tissu graisseux.

On sait désormais que la leptine a une action très importante sur la perte de poids. Elle induit la satiété, module les quantités de nourriture ingérées et a un effet bénéfique sur le comportement alimentaire.

Pour rester mince ou perdre du poids, la leptine est un élément essentiel à prendre en considération.

 

Pourquoi le mécanisme d’action de la leptine peut-il être perturbé ?

 

leptine et perte de poids

 

Il y a deux situations particulières qui peuvent impacter le fonctionnement de l’hormone de la minceur et ainsi perturber production de leptine et perte de poids :

 

  • La résistance à la leptine : il s’agit d’une situation courante, notamment chez les personnes en surpoids. Dans ce cas, la leptine est libérée correctement par les cellules graisseuses. Mais elle ne parvient pas normalement au cerveau. Ce mécanisme n’est pas encore parfaitement connu. Cependant, vous pouvez simplement retenir que la résistance à la leptine empêche la sensation de satiété de se faire ressentir pleinement et au bon moment. Cela perturbe profondément les comportements alimentaires et entraîne la prise de poids.

 

  • Un faible taux de masse grasse : comme je vous le disais précédemment, la leptine est libérée par les cellules du tissu adipeux. Un taux de masse grasse optimal équivaut de ce fait à une quantité de leptine optimale. Au contraire, un trop faible taux de masse grasse ne permet plus une production optimale de leptine. Il est donc essentiel de conserver un taux de graisse corporelle physiologiquement sain pour ne pas perturber le mécanisme. En cas de maigreur extrême, leptine et perte de poids ne vont plus vraiment de pair.

 

 

Leptine et perte de poids : 4 astuces pour stimuler la production de leptine et rester mince

 

leptine et perte de poids

 

1) Diminuez votre consommation de sucres

Récemment, les scientifiques se sont aperçus d’un lien inversement proportionnel entre consommation de sucres et production de leptine. En effet, le sucre blanc, le fructose (sucre des fruits), et les sucres contenus dans les céréales et légumineuses inhibent la production de leptine par l’organisme.

 

2) Privilégiez un sommeil de qualité

Durant votre sommeil, votre organisme continue de travailler pour vous. On sait désormais qu’un temps de sommeil suffisant permet d’inhiber la production de ghréline (hormone de la faim). Mais aussi et surtout de stimuler la production de leptine (hormone de la satiété). Production de leptine et perte de poids vont aussi avec une hygiène de vie correcte.

 

3) Évitez la restriction calorique

La restriction calorique s’accompagne souvent d’un non respect des sensations alimentaires et d’une baisse du taux de masse grasse. Au moins à court terme. Ces deux phénomènes chamboulent particulièrement la production et l’utilisation de la leptine par l’organisme. Ce qui explique pourquoi les régimes drastiques ne fonctionnent jamais très longtemps.

 

4) Mangez à intervalles réguliers

Votre organisme sécrète de la ghréline toutes les 4 heures. Il est donc recommandé de manger toutes les 4 heures pour maintenir le taux de ghréline bas et éviter d’entretenir la faim. Des repas équilibrés et réguliers permettent aussi de stimuler la production de leptine et de rester mince.

 

Pour conclure et si vous souhaitez conserver un poids santé, entretenir la production de leptine est une des meilleures choses à entreprendre. En effet, au lieu de s’obstiner à compter le nombre de calories faire en sorte que le taux de leptine (hormone de la minceur) soit optimal est une stratégie qui peut se révéler gagnante à long terme. Avec ces 4 conseils, il vous sera désormais beaucoup plus facile de faire rimer production de leptine et perte de poids !