régimes alimentaires tendance

Des régimes alimentaires tendance, il en existe vraiment beaucoup ! De plus en plus nombreuses sont les méthodes de perte de poids qui voient le jour et tentent de se faire une place sur le marché très prisé de la minceur. En tant que diététicienne, j’ai droit constamment à des questions, à des avis ou encore à des commentaires plus ou moins construits sur tel ou tel régime. C’est presque quotiden, et je pense que je suis loin d’être la seule dans ce cas. J’ai donc décidé, dans cet article, de démêler le vrai du faux et de vous donner mon avis de diététicienne sur 4 régimes alimentaires tendance. Vous allez voir : si certains sont à fuir à tout prix, d’autres sont assez intéressants !

 

1. La méthode Comme j’aime

Ah, Comme j’aime ! Par où commencer ? Commençons avec un fait qui devrait parler à tout le monde (du moins à tous les détenteurs de télés). Si vous regardez la télé le matin, l’après-midi, le soir ou encore la nuit vous êtes certainement déjà tombé sur une publicité pour le programme Comme j’aime. Vous savez, les 7 petits déjeuners gratuits, les 7 déjeuners gratuits et les 7 dîners… gratuits ! C’est indéniable, Comme j’aime fait partie des régimes alimentaires tendance. Mais que vaut-il en pratique ?

 

régimes alimentaires tendance

Le principe de Comme j’aime

Comme j’aime propose de vous livrer 1 à 12 mois de repas à domicile et vous promet une perte de poids exemplaire. Allant de 4 à 8 kg par mois.

Le programme vous arrive donc à la maison, par cartons d’un mois entier, et il ne vous reste plus qu’à mettre vos repas au micro-ondes et à les manger sans vous poser de questions. Vous maigrissez, c’est génial. Tout le monde est content, ou presque. Chez Comme j’aime, une journée type se compose en général d’un petit déjeuner, d’un déjeuner, d’une collation et d’un dîner. Je n’ai pas rajouté gratuit derrière chaque mot, dans la vie rien est gratuit. Évidemment. Vous pouvez choisir entre 3 programmes qui comportent plus ou moins de calories selon votre niveau d’activité et votre objectif. Une fois par mois, le programme offre aussi la possibilité d’échanger avec une conseillère en nutrition. Ah oui, et ça coûte entre 350 et 600 euros par mois.

Mon avis de diététicienne sur la méthode Comme j’aime

Avec le programme Comme j’aime, la perte de poids est impressionnante, je le sais parce que je l’ai vu faire. Cependant, elle n’est absolument pas durable. Parmi les régimes alimentaires tendance, Comme j’aime est un des plus dangereux pour la ligne à long terme. Il revient à manger des plats sous-vide matin, midi et soir. Le ratio calorique est très bas et l’apport en nutriments dérisoire. Aucune activité physique n’est encouragée. La plupart des conseillers en nutrition ne sont pas diplômés en diététique. Rien n’encourage à prendre de vraies habitudes alimentaires, à reprendre goût à la cuisine, à prendre plaisir à manger. Rien ne va dans le sens d’une perte de poids saine et durable. À la reprise d’une alimentation « normale » avec de vrais aliments, la reprise de poids est presque inévitable. Tout ça pour une fortune. Souriez à la vie 🙂

 

 

2. Le programme Croq’kilos

Parmi les régimes alimentaires tendance, il y a aussi Croq’kilos. Enfin, pour Croq’kilos il est plus juste de parler de programme de rééquilibrage alimentaire. Voyons ensemble ce qu’il en est.

 

régimes alimentaires tendance

 

Le principe de Croq’kilos

Croq’kilos propose des programmes alimentaires détaillés destinés à la perte de poids. Ici aussi, vous pouvez choisir un programme plus ou moins calorique selon votre niveau d’activité physique, votre objectif et votre progression. Pour 9 à 15€ par mois, le programme Croq’kilos vous donne accès à un espace personnel et à une communauté sur les réseaux. À la souscription de votre abonnement on vous fournit un plan alimentaire détaillé comprenant des menus et recettes pour vos repas du matin, du midi et du soir. Plus une collation. Vous pouvez, à loisir, personnaliser votre journée de menus en sélectionnant les recettes qui vous correspondent le plus. Croq’kilos s’occupe aussi d’élaborer votre liste de courses en fonction de menus mis en avant.

Durant votre programme, des diététiciennes diplômées répondent à vos interrogations et sont disponibles pour vous aider à atteindre vos objectifs. Aussi, le programme Croq’Body récemment paru permet d’allier alimentation et pratique sportive pour pérenniser les résultats.

 

Mon avis de diététicienne sur le programme Croq’kilos

Au milieu de tous les régimes alimentaires tendance, Croq’kilos a le mérite de réunir tous les ingrédients indispensables pour une perte de poids durable et saine. Les menus correspondent aux besoins en nutriments de l’organisme, tous les groupes alimentaires sont représentés et les recettes sont gourmandes à souhait. Le programme Croq’kilos permet de prendre de bonnes habitudes alimentaires, de reprendre goût à la cuisine et de se faire plaisir tout en perdant du poids. La perte de poids est raisonnable et rapide juste ce qu’il faut pour ne pas risquer de tout reprendre par la suite. Pour 9€ par mois, je trouve ça plus que raisonnable. Beaucoup de bon sens.

 

3. Le concept So shape

Si vous êtes un habitué des réseaux sociaux, vous n’avez pas dû échapper à la folie So Shape. Entre tous les régimes alimentaires tendance, c’est pour mois le plus énigmatique. Un repas complet dans un berlingot. Ah bon ?! Mais pour quoi faire ?

 

régimes alimentaires tendance

 

Le principe de So shape

So Shape est un concept relativement récent. Pour faire simple, la méthode consiste à faire un vrai repas le midi et à consommer un berlingot So Shape lors des autres repas, le matin et le midi. Les berlingots So Shape se déclinent en différentes saveurs sucrées et salées (chocolat, brownies, pâtes au fromage, risotto etc.). Le contenu du berlingot souvent en poudre est à réhydrater dans une eau froide ou chaude selon la recette et peut être consommé immédiatement. Chaque berlingot contient, grosso modo, 200 kcal. Et coûte au minimum 3€. Voilà, et avec ça vous perdez du poids.

 

Mon avis de diététicienne sur le concept So shape

Tout d’abord, je dois dire que je suis extrêmement perplexe au sujet de la vision de l’alimentation des fondateurs de So Shape. Aussi joli soit le design des produits, comment peut-on manger des choses pareilles plusieurs fois par jour ? Après avoir travaillé en EHPAD, je peux vous assurer que le contenu d’un berlingot So Shape ressemble à s’y méprendre aux repas servis aux patients hospitalisés et qui ne sont (malheureusement) plus en capacité de mâcher correctement. Il n’est évidemment pas le reflet d’une alimentation souhaitable sur le long terme. Le concept So Shape est relativement cher, ne permet pas de prendre de vraies bonnes habitudes alimentaires et encore moins d’entretenir le plaisir de manger. Enfin, d’un point de vue nutrition, deux repas à 200 kcal dans la journée, c’est assez catastrophique et fortement propice aux désordres alimentaires et à la reprise de poids.

 

 

4. L’indémodable Weight watchers

Bien que ne faisant pas vraiment partie des régimes alimentaires tendance, j’ai choisi d’inclure Weight Watchers dans mon article. La méthode Weight Watchers ne date pas d’hier mais s’est profondément renouvelée dans les dernières années.

 

régimes alimentaires tendance

 

Le principe Weight Watchers (WW)

Tout d’abord, Weight Watchers est une méthode basée sur le calcul de SmartPoint. En fonction de votre objectif, de votre niveau d’activité et d’un tas d’autres facteurs, vous avez droit à un nombre défini de Points par jour pour atteindre votre objectif. Chaque aliment compte pour un nombre défini de points. Certains aliments, en raison de leur bénéfice pour la santé, comptent pour zéro point et peuvent être consommés à volonté. En gros, vous constituez votre journée comme vous le souhaitez dans le respect d’un nombre de point défini.

 

Mon avis de diététicienne sur le programme Weight Watchers

Je pense que le régime WW reste, encore à ce jour, un des plus sensés et efficaces sur le marché. Aucun aliment n’est interdit et tout est fait pour que tout le monde puisse manger à sa faim et perdre du poids tout prenant plaisir à manger. Le calcul de points est un peu pénible, c’est peut-être le point le plus négatif. Weight watchers, à l’inverse de beaucoup d’autres régimes alimentaires tendance, donne l’accès à une véritable communauté et permet d’assister à des réunions d’informations sur des thèmes relatifs à la nutrition. Enfin, la méthode WW s’est renouvelée et inclut désormais l’activité physique, le bien être psychologique et prend en compte la qualité nutritionnelle des aliments au delà de leur apport calorique. Une formule complète et efficace !

 

Au final, que faut-il penser des régimes alimentaires tendance ?

Pour conclure sur cet article, assez conséquent je vous l’accorde, je dirai simplement qu’il existe de grandes disparités entre tous les régimes alimentaires tendance. « Comment faire le bon choix ? », me direz-vous.  Un peu de bon sens ! Il est évident que c’est toujours une mauvaise idée de se déconnecter complètement du mode alimentaire courant. Cuisiner, prendre plaisir à manger de tout, être encadré par des professionnels, apprendre des choses, prendre de bonnes habitudes, sont autant d’éléments indispensables pour perdre du poids sainement et durablement.

Au contraire, se faire livrer 30 jours de nourriture sous vide à réchauffer au micro-ondes ou manger de la nourriture réhydratée deux fois par jour : on part du principe que c’est une mauvaise idée. Tout simplement.

poids sur la balance

Chaque matin, c’est le même rituel : vous montez sur la balance yeux fermés, doigts croisés, ventre vide et en priant bien fort pour avoir perdu quelques centaines de grammes. Bien plus qu’un simple indicateur, les chiffres affichés sur la balance vont décider si, oui ou non, vous avez le droit de passer une bonne journée. Si vous devez, ou non, vous sentir coupable et avoir un sentiment d’échec. Et c’est ainsi dans des milliers de foyers. Mais que veut vraiment dire le poids sur la balance ? Est-il fiable ? Comment l’interpréter ? Quelques éléments de réponses dans cet article !

Qu’indique le poids sur la balance ?

Ai-je maigri ? Pris du gras ? est-ce que ma silhouette s’est amincie ? Sont autant de questions auxquelles on espère pouvoir répondre simplement en passant par l’examen de la balance. Pourtant, rares sont les personnes conscientes de ce qui compose leur corps et de ce qui influence le chiffre qu’indique la balance. Sur lequel tant d’espoirs reposent pourtant.

Notre poids total est, en fait, le total des poids des masses qui nous composent. Rappelons que notre masse maigre englobe le poids des viscères, des organes de l’eau, des os et des muscles. Ainsi, elle représente 70 à 90% de notre poids total. La masse grasse, composée de notre graisse corporelle, doit idéalement représenter 15 à 25% de notre poids total. Ces données sont variables.

Le poids sur la balance ne fait aucune différence entre tous ces éléments, c’est une globalité. Or, si vous souhaitez perdre du poids, c’est avant tout la graisse que vous ciblez. Mais comment se fier à un poids global, lorsque seul un petit pourcentage de ce dernier peut changer la donne ?

J’ai pris du poids : qu’est-ce que ça veut dire ?

Vous avez tout fait : bu beaucoup d’eau, bougé, mangé des légumes, arrêté le chocolat. Tout. Mais rien n’y fait : vous avez encore pris 1 kg. À mois d’une mauvaise blague, comment expliquer ces variations de poids qui échappent à toute logique ?

La rétention d’eau

poids sur la balance

Sachez que l’eau est, à court terme, le facteur qui influence le plus votre poids sur la balance. Un exemple très simple : pesez vous, buvez un grand verre d’eau, puis repesez vous. Vous avez pris 200 g sur la balance. Minimum.

En 24h le poids peut varier de plus ou moins 1,5 kg en fonction de l’état d’hydratation de l’organisme. Lorsque vous transpirez ou après une séance de sport, votre poids sur la balance varie. Lorsque vous buvez, il varie aussi, etc. Ajoutez à cela les problématiques de rétention d’eau. Dans ce cas et sous l’influence de la chaleur, des hormones ou de votre alimentation, l’organisme retient l’eau de manière excessive dans les tissus. Votre poids peut alors fortement augmenter en très peu de temps. Pourtant, vous n’avez pas « grossi ».

Transit et variations de poids sur la balance

En fonction du moment de la journée et de l’état de votre transit, votre poids sur la balance peut varier de quelques centaines de grammes. Le poids de votre corps n’est pas le même après être allé à la selle, ni lorsque votre vessie est pleine, etc. C’est d’autant plus vrai chez les personnes qui souffrent de troubles du transit chroniques (colopathies fonctionnelles, maladies inflammatoires de l’intestin, etc.). Souvent le lien entre transit lent et difficulté à perdre du poids n’est pas fait, pourtant cela peut changer beaucoup de choses.

Gain de muscle et prise de poids

poids sur la balance

Le poids sur la balance ne prend pas en compte les % de masses grasses et de masses musculaires. C’est certainement le plus dommage. En effet, lorsque vous combinez alimentation équilibrée et activité physique régulière, deux choses se passent : votre masse musculaire se développe et votre masse grasse diminue.

Vous pensez mettre toutes les chances de votre côté et pourtant votre poids ne bouge pas : frustrant, non ?

En réalité, pas du tout ! C’est plutôt un bon indicateur. Votre muscle est plus dense que votre graisse, il pèse plus lourd mais prend moins de place. Cette modification de la répartition des masses peut donc donner lieu à une stagnation du poids, voire à une légère prise de poids (de 1 à 3 kg). Pourtant, vous perdez de la graisse et votre silhouette se redessine, c’est une excellente chose.

Au contraire, une perte de poids supérieure à 1 kg en une semaine n’est pas bon signe et peut laisser présager le contraire : vous perdez de la masse maigre (eau ou muscles).

Prise de poids hormonale

Enfin, et c’est un facteur très important chez la femme surtout, les hormones entraînent des fluctuations de poids importantes. Selon la période du cycle féminin, l’état de stress et la qualité du sommeil, les sécrétions hormonales varient et influencent directement le poids indiqué sur la balance. Ainsi, il est très courant de prendre 1 à 2 kg autour des règles puisque la hausse de la concentration en oestrogènes et en cortisol favorise la rétention d’eau à cette période du cycle.

Comment bien se peser ?

Nous venons de le voir, le poids sur la balance est à prendre avec des pincettes. Tout un tas de facteurs peuvent venir l’influencer et nous induire en erreur. Pour bien se peser, certaines règles sont à respecter :

  • Pesez vous une seule et unique fois par semaine
  • Le même jour
  • Dans la même tenue
  • Au même moment de la journée
  • À jeun de préférence
  • Sur la même balance
  • Après être allé aux toilettes

De cette manière, vous aurez une idée plus juste de votre évolution depuis la dernière pesée. Aussi, cela vous évitera d’être perturbé par des variations de poids soudaines et que vous ne savez pas comment expliquer. Enfin, et c’est peut-être le plus important, cela vous protège de la relation toxique que vous pourriez développer avec votre balance. Le poids sur la balance est, pour beaucoup, un jugement brutal qui entraîne culpabilité, angoisse et rapport obsessionnel à l’alimentation.

Quels sont les moyens plus fiables d’évaluer sa perte de poids ?

poids sur la balance

Pour évaluer non seulement votre perte de poids, mais surtout l’évolution de votre silhouette il existe quelques moyens bien plus fiables que le poids sur la balance.

1) Les mensurations

Premièrement, prenez vos mensurations. Les tours de taille, de cuisse, de hanche et de bras permettent d’avoir une idée très précise de ce qu’il se passe dans votre corps. Typiquement, si vous prenez du muscle et alors que votre poids stagne, vous pouvez tout à fait observer une perte significative de cm au niveau des cuisses ou du ventre. Votre silhouette s’est tout simplement redessinée !

2) La photographie

De plus, le fait de prendre des photographies de vous régulièrement, dans la même tenue et dans la même posture permet d’observer l’évolution de votre apparence. Vous vous voyez tous les jours, il est donc très difficile de noter une différence objective. Une photo prise à un instant T permet d’avoir cette objectivité.

3) Les vêtements

Enfin, pour évaluer sa progression rien ne vaut un… pantalon ! Il s’agit de la plus banale des méthodes d’évaluation mais sans doute de la plus efficace. Prenez un pantalon témoin dans lequel vous vous sentez parfaitement à l’aise. S’il finit par être trop grand, votre silhouette s’est affinée. S’il commence à vous serrer, vous vous êtes épaissi. C’est aussi simple que ça. Et cela prouve une fois de plus qu’il n’y a aucun intérêt de connaître son poids au gramme près, puisque l’important c’est avant tout de se sentir bien.

En conclusion, le poids sur la balance est un indicateur qui manque de beaucoup de précision. Même en se pesant régulièrement, difficile de savoir si nous sommes plus « gras », plus musclé, ni même comment a évolué notre silhouette. D’autres méthodes permettent d’avoir un aperçu bien plus proche de la réalité.  Dans tous les cas, n’oubliez pas que votre ressenti a bien plus d’importance qu’un simple chiffre sur une balance.

stress et prise de poids

Journées chronométrées, boulot stressant, pression sociale, problèmes d’argent… Nous vivons dans un monde où le stress est la norme. Aujourd’hui largement banalisé, le stress chronique est pourtant loin d’être anodin pour l’organisme. Le corps humain ne serait tout simplement pas conçu pour faire face à une telle charge de stress au quotidien. Résultat, il y répond en modifiant son fonctionnement et se défend comme il le peut face à cette agression constante. Parmi les effets du stress chronique sur l’organisme, il y a la prise de poids. Oui, la science le dit : il y a bel et bien un lien avéré entre stress et prise de poids. Dans cet article, je vous explique tout !

 

Stress et prise de poids : une histoire d’hormones ?

 

Une récente étude a réussi à démontrer le lien existant entre stress chronique et augmentation du tour de taille. Aussi saugrenu que cela puisse paraître, c’est une hormone qui en est responsable : le cortisol. Le cortisol est une hormone chargée de réguler la réponse du corps face au stress. Lorsque l’organisme fait face à un stress, il sécrète du cortisol. C’est aussi simple que ça.

Le corps humain est conçu pour réagir à un stress important, mais ponctuel : fuir, chasser, échapper à un prédateur, sauver sa vie, etc.

Seulement voilà, notre mode de vie actuel est stressant. Pas ponctuellement, mais quotidiennement. Et puisque notre stress est chronique, la libération de cortisol est en conséquence.

Une récente étude a donc réussi à démontrer la relation existante entre l’élévation du taux de cortisol et l’augmentation du tour de taille. Autrement dit, entre stress et prise de poids. La sécrétion excessive de cortisol aurait aussi pour effet l’augmentation de l’IMC, la diminution de la tolérance au glucose et l’élévation du risque d’obésité à long terme. Rien que ça. Le pire dans cette histoire ? L’augmentation du tour de taille serait elle-même un facteur aggravant le stress.

 

L’impact du stress sur les comportements alimentaires

 

stress et prise de poids

 

Entre stress et prise de poids il existe également un lien bien plus psychologique. Chez certaines personnes, une situation de stress chronique a un impact direct sur le comportement alimentaire, l’acte de manger en lui-même. Il arrive alors que les individus concernés mangent pour combler le vide, pour détourner leur attention, pour se punir, etc.

La réponse comportementale face au stress est cependant très différente d’une personne à l’autre. Certaines comblent un vide, tandis que d’autres perdent l’appétit.

 

Le refuge des aliments réconforts

Qui n’a jamais entendu parler de la « comfort food » ? Il s’agit d’une tendance culinaire qui vise à chercher du réconfort au travers de recettes sensées mettre un peu de baume au coeur. L’alimentation réconfort illustre assez bien la suite de mon propos.

En effet, le lien entre stress et prise de poids n’est pas seulement psychologique, ni hormonal. Il est aussi neurobiologique. Vous l’avez certainement remarqué : en période de grand stress, vous avez des envies alimentaires particulières. Il s’agit souvent de véritables compulsions alimentaires qui arrivent sans crier gare et qui poussent vers deux types d’aliments : les gras et les sucrés. Plus les sucrés que les gras d’ailleurs.

Pourquoi ? La joie n’est pas seulement un sentiment mais un ensemble de réaction biochimique qui ont lieu dans l’organisme. C’est en partie la sérotonine et la dopamine, deux neurotransmetteurs, qui sont responsables du sentiment de bien être. Lorsque vous êtes en situation de stress chronique, votre jauge de bonheur n’est pas au maximum. Votre organisme, en perpétuelle recherche de plaisir, va donc vous pousser vers des aliments réconforts sucrés pour y trouver sa dose de bonheur.

En effet, le sucre a pour effet d’activer les systèmes de récompenses au niveau du cerveau, qui libère alors de la dopamine et de la sérotonine. Ces deux neuromédiateurs ont un effet apaisant, sédatif et relaxant. Le cerveau a trouvé son antidote face à ce stress chronique. Le même schéma se répètera constamment tout comme avec une drogue, puisque l’organisme stressé demandera de plus en plus de sucre pour activer le système de récompense.

C’est alors un véritable cercle vicieux qui se met en place : stresser, manger, grossir, stresser…

L’activation du système de récompense et la recherche perpétuel d’apaisement expliquent une grande partie du lien entre stress et prise de poids.

 

Le cercle vicieux régime stress et prise de poids

 

stress et prise de poids

 

Chercher à mettre fin à cette situation en entamant un régime restrictif est totalement contre productif. C’est pourtant le réflexe de la majorité des individus. La restriction calorique et la privation sont un ensemble de mesures stressantes psychologiquement et physiologiquement pour l’organisme.

Il y a alors fort à parier que la mise en place d’un régime aggrave la situation : élévation du taux de cortisol, compulsions, comportements alimentaires anarchiques, etc. C’est comme cela que vivent des milliers de personnes à travers le monde. Prisonnières de leur stress et inconscientes du lien avéré entre stress et prise de poids.

 

La solution durable ? s’attaquer au stress pour se libérer des kilos émotionnels.

vertus de l'aloe vera

L’Aloe Vera est une plante vivace reconnue pour ses qualités exceptionnelles. Sa pulpe claire reconnaissable entre mille renfermerait tout un éventail de nutriments capables de soulager les maux du corps. Depuis quelques années on constate un regain d’intérêt pour cette plante pas comme les autres, mais comment l’expliquer ? Quelles sont les vertus de l’Aloe Vera ? Comment l’utiliser au quotidien ? Réponses dans cet article !

 

L’Aloe Vera, c’est quoi ?

L’Aloe Vera est une plante vivace de la famille des Aloès. Cette plante est utilisée depuis l’Antiquité dans diverses régions du monde pour ses bienfaits santé et beauté. Les Mayas la nomment « source de jeunesse ». On dit même qu’elle est un des ingrédients magiques utilisés par Cléopâtre pour entretenir sa beauté légendaire ! Assez rapidement, l’Aloe Vera a été adoptée par les médecines traditionnelles à travers le monde : en Europe, en Afrique, en Orient, en Asie, etc. Si bien qu’il n’existe que peu de régions du monde qui ignorent encore les vertus de l’Aloe Vera. Dans la majorité des cas, c’est son gel que l’on utilise, en médecine comme en cosmétique.

 

Composition de l’Aloe Vera

L’Aloe Vera est composée d’eau à près de 99%, c’est dans les 1 à 2% restants que se concentrent les principes actifs. En effet, on ne dénombre pas moins de 75 substances actives rendant l’Aloe Vera particulièrement bénéfique :

 

  • Polysaccharides
  • Phénols
  • 20 minéraux
  • Acides aminés
  • Glycoprotéines
  • Stérols
  • Phospholipides
  • Vitamines C et B
  • Aloïnes
  • Etc.

 

La composition complexe de la plante explique largement pourquoi les vertus de l’Aloe sont si nombreuses.

 

Les vertus de l’Aloe Vera

 

vertus de l'aloe vera

 

Nous venons de voir que la composition unique de l’Aloe Vera est particulièrement complète. Mais qu’est-ce que cela signifie exactement ?

 

Vertus santé de l’Aloe Vera

La plante d’Aloe Vera est une véritable petite trousse de secours à elle toute seule ! Tout d’abord, la présence d’aloïnes confère à la plante des vertus laxatives douces mais efficaces. L’Aloe Vera est un allié pour les transits paresseux et dans certains cas de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin. On sait aussi que cette plante a un effet équilibrant sur la flore intestinale, renforçant par la même occasion le système immunitaire et les défenses de l’organisme.

Parmi les vertus de l’Aloe Vera, on sait aussi qu’elle a la capacité d’apaiser les brûlures gastriques et de tamponner l’acidité. En première intention, ce remède naturel est donc particulièrement indiqué pour traiter les gastrites, ulcères et reflux gastriques.

De plus, et même si tout reste à démontrer, l’Aloe Vera aurait pour effet de réguler les taux de glucose et de lipides sanguins. On la recommande particulièrement pour les personnes atteintes de diabète de type 2, d’intolérance au glucose, de pathologies cardiovasculaires et de troubles du bilan lipidique.

Enfin, la plante d’Aloe améliore la circulation du sang, aide à apaiser les réactions allergiques et agit comme antifongique, antibactérien et anti-inflammatoire : rien que ça ! Sachez que les vertus de l’Aloe Vera ne se limitent pas à cette liste non exhaustive, il en existe beaucoup d’autres à découvrir et à expérimenter.

 

Vertus beauté de l’Aloe Vera

Avant même d’être employée à des fins médicinales, il se pourrait que l’Aloe Vera ait été reconnue pour ses atouts beauté. Aujourd’hui les formules cosmétiques qui l’utilisent ne cessent de se multiplier. Mais que peut-on réellement en attendre ?

D’un point de vue beauté, l’Aloe Vera est très efficace pour apaiser les troubles cutanés d’origine inflammatoires et infectieux. Par exemple, l’application cutanée de gel d’Aloe Vera fait des miracles sur une peau atteinte d’eczéma, de psoriasis, de dermatite ou encore d’urticaire. L’acné est également très positivement réactive à l’application de gel d’Aloe.

Les vertus de l’Aloe Vera sur la peau sont extrêmement nombreuses. Cette plante aide la peau à cicatriser et stimule la régénération des cellules du derme. Appliquer sur des brûlures plus ou moins profondes (coups de soleil, accidents domestiques, etc.) elle fait aussi des merveilles ! Après le soleil, elle permet également de réparer la peau, la soulage et évite les réactions allergiques.

En cosmétique, on apprécie l’Aloe Vera pour son action super-hydratante. À noter aussi que sa teneur intéressante en phénols aide à lutter contre l‘oxydation responsable du vieillissement prématuré des cellules de la peau. Les acides aminés présents dans le gel boostent la production de collagène. L’Aloe Vera peut aussi s’appliquer sur le cuir chevelu et les cheveux pour les nourrir intensément et réguler la production de sébum, pour éviter que les cheveux ne graissent.

 

vertus de l'aloe vera

 

 

Sous quelle forme faut-il consommer l’Aloe Vera ?

Pour profiter des vertus de l’Aloe Vera, il vous faudra tout d’abord choisir le bon produit. La seule garantie d’un produit de qualité est de choisir un gel (ou jus) d’Aloe Vera bio, naturel et qui n’a subi aucune transformation. Il doit avoir été obtenu par stabilisation à froid. Sinon, adieu les principes actifs. Autant boire de l’eau.

Gel ou jus ? Je vous recommande d’opter pour ce qui vous convient le mieux ! Vous pouvez de toute façon appliquer les deux sur la peau, ou les ingérer. Pour les produits cosmétiques, préférez toujours ceux les plus concentrés en Aloe Vera (au minimum 95%). Enfin, l’aloïne étant une substance laxative et toxique à haute dose, choisissez le produit qui en contient le moins. L’Aloe Vera est un produit qui se conserve au frais et à l’abri de la lumière, sinon il s’oxyde.

 

Voilà, vous savez tout (ou presque !) sur les vertus de l’Aloe Vera. Comme vous pouvez le constater, cette plante « à tout faire » est un remède qu’il vaut mieux avoir dans sa trousse à pharmacie pour rester en pleine santé. En première intention et avec l’avis de votre médecin, je vous recommande d’essayer l’Aloe Vera lorsque son utilisation peut s’avérer bénéfique !

boissons fermentées

Depuis quelques mois, une nouvelle tendance food fait sensation : les boissons fermentées. Kéfir, kombucha ou encore Jun ont le vent en poupe. En effet, ces boissons énigmatiques ont déjà séduit l’univers de la healthy food et on aime désormais s’afficher avec sur les réseaux sociaux. Mais s’agit-il seulement d’une mode passagère ou ont-elles de réels avantages santé ? Dans cet article, vous allez voir que derrière ce concept (pas si nouveau !) de boissons « vivantes » se cachent tout un univers insoupçonné, plein d’avenir.

 

Les boissons fermentées, c’est quoi ?

 

boissons fermentées

 

Les boissons fermentées sont obtenues après fermentation. Pour cela, on incorpore des levures, des bactéries ou des champignons dans du lait, de l’eau ou du thé. Durant la fermentation, les bactéries dégradent les sucres et les transforment en CO2. C’est, en fait, le même procédé que celui utilisé pour obtenir du pain, de la bière ou encore du fromage. Ainsi, on obtient des boissons très peu sucrées, légèrement pétillantes et pleines de bonnes bactéries à l’action probiotique. C’est pourquoi on les appelle aussi boissons probiotiques.

 

Kéfir

Le kéfir est originaire du Caucase. Il s’agit d’un mélange de bactéries et de levures que l’on fait fermenter dans du lait, dans de l’eau, dans du jus de fruits ou encore de l’eau de coco. Ainsi, on obtient une boisson douce, légèrement alcoolisée, gazeuse et acidulée. Le kéfir se présente, avant fermentation, sous forme de granules blanchâtres. Pour réaliser une boisson fermentée de kéfir, comptez 24 à 48 h de fermentation. Ce temps est nécessaire pour que la majorité des molécules de lactose soient décomposées.

 

Kombucha

Le kombucha est un champignon originaire d’Asie. Là-bas, il a la réputation de favoriser la longévité et la santé. Avant fermentation, le kombucha a une texture de pâte gélatineuse brune assez surprenante. On réalise généralement la boisson de kombucha à base de thé noir sucré, que l’on peut agrémenter ensuite d’épices, de gingembre ou encore de fruits. Après fermentation, on obtient donc une boisson très peu sucrée, acidulée et gazeuse qui a un goût aussi inédit que subtil. Pour cela, comptez entre 7 et 30 jours de fermentation.

 

Autres boissons issues de la fermentation

Si le kéfir et le kombucha sont les boissons fermentées les plus connues, il en existe d’autres qui ne sont pas moins intéressantes d’un point de vue nutrition. Le jun, par exemple, est obtenu par fermentation dans un mélange de thé vert et de miel et est plus parfumé que son cousin le kombucha. Le kvas, quant à lui, est obtenu à partir de pain de seigle et de fruits secs. Enfin, le boza est une boisson fermentée qui ressemble à s’y méprendre à un lait végétal.

 

Quels sont les bienfaits santé des boissons probiotiques ?

 

boissons fermentées

 

Les boissons fermentées ont un avantage santé de taille : elles sont composées de probiotiques. Deux éléments qui sont d’une importance capitale pour la santé de l’organisme tout entier.

On sait par exemple qu’en combinaison d’une alimentation saine, ces boissons « vivantes » permettent d’équilibrer la flore intestinale, de la nourrir et de favoriser le développement des bonnes bactéries qu’elle contient. Or, on ne cesse de le découvrir, l’état optimal du microbiote est directement lié à la santé de nombreux systèmes dans l’organisme.

 

Boissons probiotiques et santé digestive

En premier lieu, les boissons fermentées riches en probiotiques permettent de rééquilibrer la flore intestinale. Elles aident, de ce fait à stimuler un transit paresseux ou, au contraire, à calmer des épisodes de diarrhées. De manière générale, les probiotiques aident aussi à lutter efficacement contre les inconforts digestifs (ballonnements, nausées, etc.). Les probiotiques ont aussi un effet positif sur toutes les pathologies liées à un excès d’acidité dans l’estomac : reflux, brûlures, etc.

 

Effet des boissons vivantes sur le système immunitaire

Les bienfaits des boissons vivantes ne s’arrêtent pas à la sphère digestive ! Le saviez vous ? 70% de nos cellules immunitaires se trouvent dans l’intestin. Comme je vous l’expliquais dans cet article, les probiotiques ont un effet positif direct sur le système immunitaire. Ils permettent, en effet, de stimuler les défenses immunitaires et de prévenir les infections virales et bactériennes. De plus en plus d’études tendent à confirmer leur effet protecteur sur la survenue de pathologies inflammatoires et chroniques. Enfin, on connaît désormais leurs bienfaits sur la peau et la prévention des troubles cutanés.

 

Prévention des maladies de civilisation

Depuis peu, les scientifiques soulignent le lien entre surpoids et flore bactérienne insuffisante. C’est dire si l’étendue des conséquences d’un microbiote malade est importante ! Sachez aussi que les probiotiques permettent de prévenir efficacement certains cancers tels que le cancer du côlon. De plus, il semblerait que microbiote et système cardiovasculaires sains fassent bon ménage. Enfin, on reconnait désormais qu’une consommation suffisante de probiotiques a un effet protecteur sur la survenue de maladies neurodégénératives telles que Parkinson ou encore Alzheimer. Fait important : une fois la maladie survenue ils ont aussi la capacité d’en minimiser les symptômes.

 

Équilibre du système nerveux

L’implication du microbiote sur la santé du cerveau est sans cesse explorée. Aujourd’hui, on est en mesure de dire qu’une flore bactérienne en mauvaise santé a un effet délétère sur la santé mentale. Cela peut être à l’origine de nombreux cas de stress exacerbé, de dépressions ou encore de sautes d’humeur. Au delà de l’aspect pathologique, la consommation suffisante d’aliment probiotiques permet de prendre soin du cerveau et de soutenir ses actions quotidiennes. L’étude de la flore intestinale pourrait même devenir un nouvel outil de diagnostique des troubles autistiques chez l’enfant.

 

En complément d’une alimentation équilibrée et saine, les boissons fermentées telles que le kéfir ou le kombucha permettent véritablement de garder une flore intestinale en pleine santé. Dans notre société de consommation où la pauvreté nutritionnelle semble désormais être la norme, leur bienfait est indéniable.

 

Où trouver ces boissons probiotiques ?

 

boissons fermentées

 

Les boissons probiotiques se trouvent désormais assez facilement dans les magasins bios et boutiques spécialisées. Cependant, et pour des raisons économiques (et écologiques), il est tout aussi bénéfique de se lancer dans leur confection. En effet, les boissons fermentées sont relativement simples à réaliser et nécessitent peu de matériel. Le kombucha, le jun ou encore le kéfir se trouve désormais facilement en magasins spécialisés et sont financièrement plus accessibles que les boissons déjà prêtes. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, n’hésitez pas à demander conseil. Pour ma part, je proposerai très bientôt une suite à cet article avec mes recettes favorites de boissons vivantes. Pour un microbiote en pleine forme !

 

En conclusion, les boissons fermentées ne sont pas simplement une tendance « healthy » éphémère. Je pense que l’engouement pour ces boissons vivantes pourrait avoir des effets très positifs sur la santé de la population, au vue de leur effet probiotique qui représente un avantage de taille. Je vous conseille donc vivement de vous laisser tenter par ces petites merveilles de vitalité.