Crème hydratante, crème de nuit, sérum, fond de teint… Autant de gestes auxquels on pense naturellement pour prendre soin de sa peau. On en oublierait presque l’importance de bien manger pour avoir une belle peau. Eh oui, n’avez vous jamais remarqué le manque d’éclat de votre peau le lendemain d’une soirée arrosée ? L’apparition de petits boutons disgracieux dans les périodes de laisser-aller côté cuisine ? C’est tout à fait normal ! S’il y a bien une chose à laquelle il faut faire attention pour soigner sa peau c’est bien la qualité de l’alimentation. Dans cet article je vous donne 10 astuces pour dire adieu aux imperfections et avoir une peau éclatante de santé !

 

L’importance de boire de l’eau pour la peau !

Les diverses crèmes hydratantes permettent de maintenir hydratées les couches superficielles de la peau, il est indispensable d’hydrater les tissus en profondeur en buvant suffisamment au quotidien. L’eau de boisson aide la peau à se régénérer et les cellules à se renouveler. Pour avoir une belle peau, on recommande de boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Le truc en plus ? Choisir une eau riche en silice : Rozana, Volvic, Badoit ou encore Vichy Célestins. Le silicium est un oligoélément qui stimule la synthèse de collagène et maintient la peau hydratée. Idéal pour une peau pleine d’éclat !

 

L’alcool, une catastrophe pour la peau ?

 

manger pour avoir une belle peau

 

L’un des effets premiers de l’alcool est la déshydratation de l’organisme, et donc de la peau. La peau devient dés le lendemain terne, sèche et manque de souplesse. A plus long terme, l’alcool peut assez sérieusement endommager l’épiderme. En effet, l’alcool, riche en sucre, entraîne le phénomène de glycation. La glycation aurait un effet indirect sur le vieillissement cellulaire et favoriserait les poussées d’acné. Enfin, une consommation régulière d’alcool pourrait endommager le microbiote intestinal et avoir un impact sur les défenses de l’organisme face aux agents externes. L’alcool favorise de ce fait les infections et les problèmes de peau (acné, plaques, réactivité, eczéma, etc.)

 

Comment bien manger pour avoir une belle peau ? En commençant par dire stop aux graisses trans !

Si vous souhaitez mieux manger pour avoir une belle peau, il est indispensable de sérieusement diminuer votre consommation d’acides gras trans. Ce sont ceux que l’on retrouve dans les plats industriels et transformés : pizza, fast-foods, viennoiseries, pâtisseries, chips, burgers, etc. Un excès de mauvaises graisses a tendance à rendre le grain de peau irrégulier en déréglant complètement le fonctionnement des glandes sébacées et en graissant la peau.

 

Les Oméga-3 ont de nombreux bienfaits pour la peau

Au contraire des graisses trans, les Oméga-3 sont des acides gras essentiels qui veulent du bien à votre peau. Premièrement, ils permettent à l’organisme de lutter contre l’inflammation et contre les inflammations cutanées (irritations, rougeurs, abcès, plaques, démangeaisons, etc.). De plus, les Oméga-3 forment le ciment intercellulaire qui est un des constituants des membranes cellulaires. Ils sont indispensables à la santé de la peau et lui donnent son côté élastique. Pour augmenter sa consommation d’Oméga-3, veillez à intégrer les aliments suivants à votre alimentation :

 

  • Graines et huile de lin
  • Noix et huile de noix
  • Graines de chanvre et de chia
  • Poissons gras : maquereau, sardines, saumon, thon
  • Mâche
  • Produits portant le label Bleu-Blanc-Cœur (œufs, viandes, etc.)

 

Consommez plus d’oléagineux pour avoir une belle peau

 

Comment bien manger pour avoir une belle peau ? En commençant par dire stop aux graisses trans ! Si vous souhaitez mieux manger pour avoir une belle peau, il est indispensable de sérieusement diminuer votre consommation d’acides gras trans. Ce sont ceux que l’on retrouve dans les plats industriels et transformés : pizza, fast-foods, viennoiseries, pâtisseries, chips, burgers, etc. Un excès de mauvaises graisses a tendance à rendre le grain de peau irrégulier en déréglant complètement le fonctionnement des glandes sébacées et en graissant la peau.

 

Les oléagineux ont 3 avantages pour la santé de notre peau, ils sont riches en :

  • Bons acides gras, qui comme nous l’avons vu précédemment, contribuent pleinement à maintenir une peau souple et élastique. Ils ont d’ailleurs le même effet sur nos ongles et nos cheveux !
  • Minéraux essentiels pour avoir une belle peau. Le zinc par exemple régule la production de sébum.
  • Antioxydants qui permettent de lutter contre l’oxydation des cellules et le vieillissement cellulaire (nous y reviendrons plus loin).

 

Sucre et acné sont étroitement liés !

L’acné est liée, principalement, à deux choses : l’inflammation et les hormones. Les glucides, et surtout le sucre raffiné, augmentent la glycémie après ingestion. Et la production d’insuline qui va avec. Il a été démontré qu’un niveau élevé d’insuline augmente la production d’IGF-1 (ou hormone de croissance). Or, l’IGF-1 a un effet plutôt pervers sur l’état de notre peau. Elle augmente la production de sébum, augmente la taille de pores et accentue l’acné. Dans le même temps, le sucre va favoriser un état pro-inflammatoire après ingestion et donc accentuer encore plus l’acné. Bien manger pour avoir une belle peau, ça passe par arrêter le sucre ! Définitivement : mieux vaut bien manger pour avoir une belle peau sans imperfections !

 

 

Pour avoir une belle peau, faut-il supprimer le lactose ?

Le lait pose plusieurs problèmes pour l’organisme et plus précisément pour la peau. Premièrement, nous sommes nombreux à ne pas le digérer du fait d’un déficit en lactase. Il a donc tendance à créer un phénomène inflammatoire et à déséquilibrer le microbiote. Nous venons de le voir, les deux ensemble c’est déjà une cata pour notre teint. Mais le principal problème du lait c’est qu’il contient des hormones. Pour faire simple, le lait contient des précurseurs de la DHT qui est responsable de la production de sébum par notre organisme. Le lait contient aussi de l’IGF-1 qui, souvenez-vous a de nombreux effets délétères sur les cellules de la peau. Si vous souffrez de problèmes de peau importants, peut être faut il tenter de supprimer le lait pendant quelques temps pour voir si vous constatez, ou non, des effets bénéfiques sur la qualité de votre peau.

 

Gluten et acné : existe-t-il un lien ?

Le lien entre gluten et acné n’a jamais été validé scientifiquement. Cependant, si l’on en croit les témoignages de milliers de personnes il semblerait qu’il se précise. Quel pourrait être le lien ? Les aliments contenants du gluten sont souvent ceux qui favorisent la production d’insuline : biscuits, pâtisseries, pain, etc. Nous l’avons vu précédemment l’insuline entraîne à son tour une production d’IGF, qui entraîne une production accrue de sébum, et ainsi de suite.

De plus, nos organismes seraient de plus en plus sensibles au gluten (ou le gluten de plus en plus transformé, finalement on sait plus comment ça a commencé !). De ce fait, l’ingestion de gluten provoque chez de nombreuses personnes une réaction intestinale inflammatoire et se traduit par divers symptômes : digestifs, généraux mais aussi cutanés. Attention, la sensibilité au gluten est très différente de la maladie cœliaque, à ne pas confondre. Avant d’exclure le gluten de votre alimentation et en cas de problèmes de peau, je vous recommande de consulter votre diététicien-nutritionniste.

 

Quels aliments faut-il manger pour préparer la peau au soleil ?

 

Manger pour avoir une belle peau

 

Bien manger pour avoir une belle peau, c’est super. Mais on peut aller encore plus loin en mangeant pour préparer sa peau au soleil et entretenir son joli teint. Les caroténoïdes (bêta-carotène et lycopène principalement) contenus dans certains végétaux sont de puissants antioxydants et activent la synthèse de la mélanine. La mélanine est l’agent responsable de la teinte naturelle de la peau et du processus de bronzage lors de l’exposition au soleil. La mélanine protège aussi des effets néfastes des UV : vieillissement prématuré, dessèchement, etc. Pour préparer la peau au soleil et avoir un joli teint, misez sur les fruits et légumes suivants :

  • Tomates
  • Pastèque
  • Pamplemousse
  • Carotte
  • Pissenlit
  • Abricots
  • Patate douce
  • Potimarron
  • Mangue
  • Poivron rouge

 

Prévenir le vieillissement grâce aux antioxydants

Beaucoup de crèmes pour le visage ont des formules « riches en antioxydants ». Pourtant, rien de mieux que de les apporter via l’alimentation ! Les antioxydants réduisent le stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres. L’exposition de la peau aux UV participe à la formation de radicaux libres, par exemple. Le stress oxydatif est responsable du vieillissement cellulaire, et donc du vieillissement de la peau (visibles avec l’apparition de rides et ridules). Pour conserver une belle peau, il est indispensable de manger des végétaux de saison riches en antioxydants (vitamine C, vitamine E, caroténoïdes, flavonoïdes, etc.). Parmi les aliments les plus riches en antioxydants, on retrouve :

  • Fruits rouges
  • Brocoli
  • Poivron rouge
  • Mangue
  • Abricot
  • Raisins
  • Chou
  • Citron
  • Persil
  • Aubergine
  • Cranberries

Pour retrouver mon article spécial antioxydants c’est par : ICI !

En conclusion, bien manger pour avoir une belle peau est une mesure prioritaire. Rien ne sert d’investir dans des crèmes hydratantes si votre alimentation n’est pas de qualité. La peau se nourrit avant tout de l’intérieur. En adoptant les bons gestes, il est très facile de bien manger et de maintenir l’éclat de la peau. Il suffit de savoir quels aliments vous veulent vraiment du bien, à vous et votre peau.n

Mercredi diet #11

Bonjour à tous, bienvenue sur le site pour le Mercredi Diet #11. Ces deux dernières semaines j’ai eu beaucoup moins de temps à consacrer à ma cuisine, oui ça arrive… Et aussi, je l’avoue, j’ai eu beaucoup plus de mal que d’habitude à prendre du plaisir à manger. Je me suis donc arrangée pour cuisiner des plats régressifs à souhait et pleins de réconfort. Histoire de.

J’ai donc décidé de vous présenter un Mercredi Diet #11 assez représentatif de ma semaine culinaire. C’est à dire avec des plats très simples, très ludiques et très faciles. Tant à manger qu’à préparer. J’ai, cette semaine, misé sur le côté régressif et visuel de ces 3 nouveaux plats. Et je dois bien avouer que je me suis, malgré toute ma réticence, régalée !!

Je vous laisse découvrir mon Mercredi Diet #11 !

 

 

Mercredi diet #11 : Pizza Rose Betterave, Mozzarella & Roquette

 

Mercredi diet #11

 

Pour 4 personnes

  • 1 pâte à pizza fine, avec ou sans gluten
  • 150 g de betterave crue
  • 50 g de parmesan (facultatif)
  • 2 poignées de roquette
  • 150 g de billes de mozzarella
  • 30 g de pignons de pin
  • Gousse d’ail
  • 2 cl d’huile d’olive
  • Sel, poivre

 

Mercredi diet #11

Mercredi diet #11

 

Préparation

  1. Premièrement, préchauffez votre four à 180°C (th.6). Lavez, épluchez puis coupez la betterave en gros cubes. Vous pouvez en conserver un quart pour la déco. Dans du papier aluminium, placez vos cubes de betterave puis refermez pour réaliser une papillote. Enfournez pour 45 minutes jusqu’à ce que les betteraves soient bien tendres. Laissez refroidir. Pour gagner beaucoup de temps, utilisez des betteraves sous vide au naturel.
  2. Ensuite, dans le bol d’un Blender, mixez ensemble la betterave, les pignons de pin, la gousse d’ail et le parmesan. Ajoutez l’huile peu à peu et mixez jusqu’à obtention de la consistance souhaitée. Salez et poivrez.
  3. Sur une plaque allant au four recouverte de papier sulfurisé, déroulez la pâte à pizza. Vous pouvez la laisser telle quelle ou découper des mini-pizzas à l’emporte-pièce. Faites cuire la pâte 10 à 15 minutes dans le four chaud. Elle doit être presque cuite.
  4. Enfin, dressez vos pizzas en étalant une couche de pesto de betterave, quelques disques de betterave crue et les billes de mozzarella. Enfournez de nouveau pour 5 minutes, juste le temps que la mozzarella fonde légèrement. A la sortie du four, disposez quelques feuilles de roquettes sur vos pizzas et un filet d’huile d’olive. Servez la pizza encore chaude, accompagnée d’une salade verte.

 

Astuce

Vous pouvez remplacer la mozzarella par tout autre fromage pour cette pizza. Vous pouvez également ajouter du jambon cru si vous le désirez. Si vous n’êtes pas fan de betterave, réalisez une pizza toute verte à base de pesto de pousses d’épinards. C’est encore plus rapide !

 

Mercredi diet #11 : Soupe violette chou & pomme verte, Bricks au fromage frais

 

Mercredi diet #11

 

Pour 4 personnes

  • Pour la soupe
  • ½ petit chou rouge
  • 1,5 pomme verte
  • 1 oignon rouge
  • Gousse d’ail
  • 2 bouillon cubes
  • Sel, poivre
  • 7 cl de crème + 5 cl pour la déco

 

Pour les bricks au fromage frais

  • 4 feuilles de brick
  • 150 g de fromage frais type Boursin aux fines herbes
  • 1 jaune d’œuf pour la dorure (facultatif)

 

Mercredi diet #11

 

Préparation

  1. Premièrement, commencez par laver le chou rouge et les pommes. Dans une grande casserole, placez le chou rouge découpé grossièrement, l’oignon ciselé, l’ail écrasé et la pomme non épluchée coupée en cubes. Couvrez d’eau, ajoutez le bouillon cube puis salez et poivrez. Portez à ébullition à feu fort, puis baissez le feu et laissez cuire pour 30 minutes à couvert.
  2. Pendant ce temps, préchauffez votre four à 180°C (th.6). Réalisez ensuite vos bricks au fromage frais. Pour cela, découpez vos 4 feuilles de brick en 2. Dans chacune des feuilles de brick, placez une cuillère à café de fromage frais dans le tiers inférieur. Repliez ensuite votre brick en portefeuille puis roulez-la pour réaliser un « cigare » assez fin. Sur une plaque allant au four recouverte de papier cuisson, enfournez vos brick (dorées ou non avec du jaune d’œuf) pour 15 minutes.
  3. Ensuite, une fois les légumes de la soupe bien tendres, mixez le tout à l’aide d’un mixeur plongeant avec 7 cl de crème. Rectifiez l’assaisonnement. Selon le goût, la texture et la couleur que vous désirez obtenir, ajoutez plus ou moins d’eau et plus ou moins de crème à votre soupe.
  4. Enfin, servez votre soupe bien chaude accompagnée des feuilles de bricks au fromage frais.

 

Astuce

Vous pouvez varier la saveur du fromage frais que vous choisissez pour vos bricks : aux noix, aux figues, à l’échalote, etc. A la place du fromage type Boursin vous pouvez utiliser n’importe quel autre fromage crémeux, ça marchera tout aussi bien. Si vous ne mangez pas de gluten, réalisez de petits chaussons ou tresses avec de la pâte brisée sans gluten. C’est tout aussi délicieux !

 

Mercredi diet #11 : Polenta crémeuse au chèvre & choux de Bruxelles caramélisés

 

Mercredi diet #11

 

Pour 2 personnes

  • 200 ml de lait végétal ou classique
  • 150 ml d’eau
  • 120 g de polenta
  • 150 g de fromage de chèvre (bûche)
  • 250 g de chou de Bruxelles
  • 100 g de lardons de dinde (facultatif)
  • 15 g de beurre ou de margarine
  • 7 cl de vinaigre balsamique
  • 1 c. à soupe de miel
  • 1 oignon rouge
  • Huile d’olive
  • Sel, poivre

 

Mercredi diet #11

Mercredi diet #11

 

Préparation

  1. Premièrement, faites blanchir vos choux de Bruxelles 5 minutes dans de l’eau bouillante salée. Pendant ce temps, faites chauffer l’huile d’olive dans une poêle. Jetez-y l’oignon ciselé ainsi que les lardons de dinde et laissez cuire jusqu’à ce qu’ils deviennent bien dorés. Réservez dans un bol.
  2. Égouttez vos choux de Bruxelles puis coupez les en 2 (vous pouvez aussi sans problème les laisser entiers s’ils sont petits). Dans un tout petit filet d’huile d’olive, faites dorer vos choux de Bruxelles à feu fort pendant 5 bonnes minutes. Salez et poivrez. Ajoutez le miel puis mélangez avec une spatule pour bien enrober les choux. Laissez cuire à feu moyen quelques minutes jusqu’à caramélisation des choux de Bruxelles dans le miel. Déglacez ensuite vos choux de Bruxelles avec le vinaigre balsamique et laissez évaporer à feu moyen 10 à 15 minutes.
  3. Ensuite, ajoutez l’oignon et les lardons de dinde dans la poêle puis baissez le feu et laissez mijoter le tout à couvert et à feu très doux pendant que vous vous occupez de la cuisson de la polenta.
  4. Enfin, dans une casserole, faites chauffer le lait et l’eau. Une fois le mélange porté à petite ébullition, jetez la polenta. Baissez le feu, la polenta cuit très vite et à tendance à « sauter » en dehors de la casserole. Remuez bien le mélange au fouet tout au long de la cuisson pour éviter la formation de grumeaux. Cuire pendant 5 à 10 minutes, jusqu’à obtention de la consistance désirée. Certains l’aiment compacte, d’autres beaucoup plus liquide, c’est à vous de voir. Une fois la consistance désirée obtenue, ajoutez le beurre et le chèvre puis salez et poivrez. Mélangez pour bien répartir le fromage.

 

Astuce

Dressez votre polenta bien chaude et les choux de Bruxelles par dessus. Pour la version végétarienne, il vous suffit de ne pas mettre les lardons de dinde. Vous pouvez les remplacer (ou non) par du tofu fumé ou du tempeh. A la place du chèvre, vous pouvez mettre le fromage de votre choix dans la polenta (comté, emmental, bleu, etc.)

 

J’espère que ce Mercredi diet #11 placé sous le signe de la simplicité et du réconfort vous a plu. Ces différents plats sont vraiment très sympas et faciles à réaliser. De par leurs jolies couleurs, ils peuvent même être un excellent moyen de faire manger des légumes aux enfants. Je vous recommande vivement de les tester, nous nous sommes régalés ! N’hésitez pas à revoir le Mercredi diet #10 si ce n’est pas déjà fait. Comme d’habitude, si vous testez mes recettes, j’attends vos retours avec grande impatience.

 

Léa

équilibre acido-basique

En nutrition comme dans la vie en générale, tout est question d’équilibre. Et lorsqu’il est question d’équilibre, il y en a un dont on parle relativement peu : l’ équilibre acido-basique. Pourtant, Hippocrate nous avait mis en garde en -400 av. JC en nous disant « certainement l’acide est-il le plus nuisible des états d’humeur ». L’acidité pourrait, en effet, être la cause de beaucoup de nos maux. Aujourd’hui et dans cet article, je vous explique aussi précisément que possible cette notion d’équilibre acido-basique et les conséquences d’un éventuel déséquilibre du pH. Nous verrons aussi quels aliments choisir pour un régime alcalin et quelles astuces mettre en place pour une alimentation moins acidifiante au quotidien.

 

Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ?

Pour fonctionner correctement l’organisme lutte constamment pour se maintenir à un pH équilibré, ni basique ni alcalin. Il fait exactement la même chose avec sa température. Chez une personne en bonne santé, le pH est extrêmement stable, il est de 7,4. Le maintien de ce pH est essentiel pour l’organisme. Le pH peut se mesurer via les urines, à l’aide de papier tournesol. Le pH urinaire nous renseigne bien sur l’acidité du terrain, si le corps excrète trop d’acidité c’est que l’organisme a un pH trop acide. Il faut savoir qu’en deçà de 7,38 ou au delà de 7,42, la vie peut être en danger. Pourtant, les métabolismes ont plutôt tendance à générer de l’acidité, l’organisme utilise donc 3 voies principales pour maintenir un pH stable, il s’agit de :

  • Systèmes « tampon » mobilisés en premier lieu pour corriger instantanément l’excès d’acidité
  • Des poumons
  • Du système rénal

 

Un équilibre acido-basique menacé ?

Aujourd’hui nous commençons à comprendre que cet équilibre acido-basique pourrait être à la base du vieillissement cellulaire et de certains processus pathologiques. Le problème c’est que notre mode de vie nous expose, ou nous surexpose, à l’acidification. L’alimentation transformée, le stress, la pollution, la sédentarité sont autant d’exemples de cette surexposition.

Les systèmes de neutralisation de l’acidité ne suffisent donc plus forcément. On observe alors de plus en plus de situation où l’acidité générée par le mode de vie est supérieure à la capacité de neutralisation de l’organisme. On nomme cela l’acidose chronique. Comme tous dérèglements, l’acidose chronique a de nombreux effets négatifs sur notre santé à court et à long terme.

 

équilibre acido-basique

 

Conséquences du déséquilibre acido-basique

L’acidose chronique induit de nombreux dérèglements au niveau de la santé. D’une part parce que l’organisme puise dans ses propres réserves minérales et d’autre part parce que l’excès d’acidité perturbe directement certains métabolismes. L’acidose est responsable de :

  • Dérèglement de la flore intestinale
  • Surexposition aux bactéries et aux champignons
  • Déminéralisation osseuse et risque accrue d’ostéoporose
  • Inflammation chronique
  • Baisse de la vitalité
  • Muscles en tension et faibles
  • Augmentation du risque de calculs rénaux
  • Diminution de la sensibilité à l’insuline
  • Perturbations du sommeil
  • Détérioration de la qualité de la peau et des ongles
  • Hausse de la tension artérielle
  • Déficiences du système immunitaire
  • Equilibre nerveux fragile
  • Fatigue chronique, sautes d’humeur, etc.

Et cette liste n’est malheureusement pas exhaustive…

 

Retrouver son équilibre par l’alimentation alcaline

Heureusement, l’alimentation est un des premiers facteurs qui permet de rétablir notre équilibre acido-basique à long terme. Chez le bien portant, on recommande une alimentation composée de 65 à 70% d’aliments alcalins et de 30 à 35% d’aliments acidifiants. Attention, le pouvoir acidifiant d’un aliment n’a rien à voir avec son goût, ce serait bien trop facile. Le citron est alcalin par exemple. En réalité l’acidité ou l’alcalinité d’un aliment varie selon divers facteurs dont j’ai décidé de vous épargner les détails : teneur en protéines, en minéraux, taux d’absorption, etc. Il faut savoir que la digestion en elle-même génère de l’acidité, plus elle est fastidieuse et plus l’équilibre acido-basique sera compromis.

 

équilibre acido-basique

 

Aliments acidifiants vs aliments alcalinisants

Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif de quelques aliments classés en fonction de leur effet sur le pH. Sachez que les classifications sont nombreuses et que le sujet est soumis a de nombreux débats, je ne prétends donc pas avoir LA bonne classification.

 

Catégories d’aliments

AlcalinsPeu acidifiantsAcidifiants

Fruits

BananeFruits très mûrs et secs

Fruits pas mûrs

Baies

Légumes

Patate douce

Carotte

Avocat

Salade

Endives

Epinards

Ail

Oignon

Echalote

Poivrons

Tomates

Aubergine

Cornichons

Oléagineux

Amandes

Noix du Brésil

Cajou

Coco

Pignons de pin

Noix

Noisettes

Cacahuètes

Graines de tournesol

Céréales

MaïsPains, féculents et céréales semi-complets ou complets

Produits céréaliers raffinés à base de farine blanche

Produits laitiers

Lait entier cru

Beurre au lait cru

Fromage frais

Lait et yaourt de soja

Lait et beurre pasteurisés

Fromage blanc peu égoutté

Lait UHT

Beurre cuit

Crème

Autres fromages

Viandes et poissons

Cabillaud

Bar

Truite

Sole

Volaille

Lapin

Veau

Saumon

Thon

Hareng

Crustacés

Bœuf

Porc

Charcuteries

Légumineuses

Le trempage réduit sensiblement l’aciditéTofu

Lentilles

Haricots blancs

Pois-chiches

Haricots rouges

Produits sucrésSucre complet

Sucre de canne

Sirop d’agave

Miel

Sirop d’érable

Sucres blanc, roux et roux

Edulcorants

Matières grasses

Huiles de première pression à froid

Margarines non hydrogénées

Huiles pressées à chaud, non naturelles

Huiles cuites

Margarines hydrogénées

Sauces commerces (ketchup, mayonnaise, etc.)

DiversJus de fruits et légumes 100% pur jus (sauf tomate)Thé vert

Infusions

Alcool

Sodas

Sirop

Café

Cacao

 

10 astuces pour un régime alcalin

Malgré toutes les informations ci-dessus vous vous posez certainement encore quelques questions. C’est bien beau la théorie, mais comment avoir un régime alcalin en pratique ? Je vous donne quelques astuces !

 

équilibre acido-basique

 

Manger des fruits et légumes de saison

Pour un régime alcalin, l’alimentation doit être composée de végétaux majoritairement. Il n’y a pas plus alcalin. Plus vous mangerez de saison et plus vous aurez l’opportunité d’avoir accès à des végétaux parfaitement mûrs et gorgés de nutriments. Votre alimentation sera donc naturellement moins acidifiante.

 

Miser sur la simplicité pour retrouver l’équilibre acido-basique

Retenez une chose : plus un aliment est éloigné de sa structure originelle, plus sa digestion engendrera de l’acidité. En d’autres termes, fuyez les produits industriels et transformés et cuisinez des produits bruts en toute simplicité. C’est une des clés de la santé.

 

Préférer la volaille à la viande rouge et diminuer la consommation de viande

La digestion de la volaille engendre moins d’acidité que celle de la viande rouge. Pour autant, un régime à tendance végétarienne reste idéale pour générer moins d’acidité et conserver cet équilibre acido-basique si précieux pour l’organisme. A choisir, préférez la volaille mais ne consommez pas plus de 3 repas de viande par semaine. Tournez-vous plutôt vers les légumineuses et les protéines végétales.

 

Mâcher, manger lentement et dans le calme, respecter sa digestion

L’attitude avec laquelle vous mangez peut à elle seule influencer l’équilibre acido-basique de votre organisme. Souvenez-vous : plus la digestion est fastidieuse plus elle génère de l’acidité. Sachez que la digestion commence à table et qu’avec une bonne mastication et un repas calme c’est tout le travail de digestion que vous facilitez.

 

Pratiquer une activité physique régulière

La sédentarité tout comme l’exercice en excès sont deux situation qui aggravent l’acidose. On recommande donc de pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour. Bougez, marchez, sortez !

 

 

équilibre acido-basique

 

Choisir des céréales complètes

Les céréales raffinées créent beaucoup d’acidose. C’est toujours pareil, plus l’aliment est transformé plus il est acidifiant. A choisir, préférez donc les pains et les féculents complets à la version raffinée.

 

Veiller à avoir une bonne hydratation

Une bonne hydratation contribue à maintenir l’équilibre acido-basique et à éliminer les toxines. Buvez au minimum 1,5 à 2litres d’eau par jour en répartissant les apports sur la journée. N’attendez pas d’avoir soif !

 

Eviter le sucre

Le sucre est le produit transformé et raffiné par excellence, il n’est bon pour rien ni personne. Pour maintenir santé et équilibre acido-basique, limitez au maximum la consommation de sucre et de produits sucrés. Juste ICI, un article qui peut vous y aider !

 

Limiter le beurre en cuisson et préférer les huiles crues

Le beurre cuit est un aliment acidifiant, tout comme les graisses hydrogénées et les huiles extraites à chaud. On recommande de choisir des huiles de première pression à froid (olive, colza et lin pour leur teneur en bonnes graisses) et de les ajouter à vos plats après cuisson. Cela pousse naturellement à opter pour des cuissons douces (vapeur, eau, four) naturellement meilleures pour le maintien de l’équilibre acido-basique.

 

Diminuer la consommation de sel

Le sel et plus précisément le chlorure de sodium, ont tendance à accentuer l’acidose. Pour réduire vos apports en sel, rendez-vous dans CET ARTICLE entièrement dédié au sujet.

 

Oui je sais, on en revient toujours à la même chose ! Comme quoi… Ce n’est pas si compliqué d’avoir une alimentation santé !

 

En conclusion, l’équilibre acido-basique est un équilibre aussi fragile que primordial. En effet, notre mode de vie actuel, et surtout notre alimentation industrialisée, tendent à dérégler complètement le pH de notre organisme. L’acidose chronique pourrait se généraliser et entraîner plus de problèmes de santé que nous voulons bien l’admettre. L’alimentation est un des premiers facteurs influant le pH de l’organisme. En choisissant des aliments alcalins, en évitant les aliments acidifiants et en adoptant quelques bons réflexes il est possible de préserver l’organisme de l’acidose chronique et des problèmes de santé associés.

Mercredi diet #10

Bienvenue à tous pour le Mercredi Diet #10, le premier du mois de mars. Les beaux jours sont bientôt là et on en profite pour mettre à l’honneur de nouveaux végétaux. La cuisine se fait un peu plus légère et un peu plus rapide aussi. J’ai créé pour vous 3 nouvelles recettes de saison qui remplissent ces quelques critères, j’espère qu’elles vous régaleront autant que les précédentes. Sans plus attendre je vous laisse découvrir le Mercredi diet #10 !

 

Mercredi diet #10 : Salade de boulettes de Poulet à la menthe et au citron vert, mâche & céréales

 

Mercredi diet #10

 

Pour 2 personnes

  • Un demi saladier de mâche
  • 1 avocat
  • 50g d’épeautre (de quinoa ou de boulgour)
  • Une poignée de cacahuètes
  • 0,5cm de gingembre frais
  • 1,5 cuillère à soupe de balsamique
  • Un filet de sauce soja
  • 3 cuillères à soupe d’huile de sésame

 

Pour les boulettes de poulet

  • 200g de filet de poulet
  • 1 œuf
  • 40g de chapelure avec ou sans gluten + 30g pour la panure
  • 15g de graines de sésames (facultatif)
  • 1 poignée de pousses d’épinard
  • 1 citron vert
  • Gousse d’ail
  • Petit bouquet de menthe
  • Filet d’huile d’olive
  • Sel, poivre

 

Mercredi diet #10

Mercredi diet #10

 

Préparation

  1. Premièrement, préparez les boulettes de poulet à la menthe. Dans le bol d’un Blender, mixez ensemble le poulet coupé en morceaux, l’œuf, et tous les ingrédients qui entrent dans la composition des boulettes. Mixez jusqu’à obtention d’un mélange homogène mais pas trop « pâteux ». Formez à la main une dizaine de boulettes puis roulez-les dans un peu de chapelure. Réservez au frais au minimum 30 minutes.
  2. Pendant ce temps, réalisez la salade en faisant cuire l’épeautre comme indiqué sur le paquet. Dans un saladier, placez la mâche, l’épeautre cuit et refroidi et l’avocat coupé en dés.
  3. Réalisez la sauce salade en mélangeant le vinaigre, l’huile de sésame, la sauce soja et le gingembre écrasé.
  4. Au dernier moment, faites cuire les boulettes de poulet 5 à 10 minutes à feu vif dans une poêle antiadhésive. Il ne faut pas plus d’un filet d’huile pour les faire dorer.
  5. Enfin, dressez vos assiettes en déposant les boulettes de poulet à la menthe sur la salade. Saupoudrez de cacahuètes concassées et arrosez d’un peu de sauce salade. C’est prêt !

 

Astuces

Si vous ne consommez pas de viande, vous pouvez réaliser cette recette avec n’importe quel poisson ou des crevettes. A la place des boulettes de poulet, vous pouvez également servir du tofu grillé mariné avec le jus d’un citron vert, un peu de menthe, d’ail et de sésame. Il suffira de faire griller à la poêle au dernier moment tout comme le poulet.

 

Mercredi diet #10 : Croque complet épinard, chèvre frais & oignons caramélisés

 

Mercredi diet #10

 

Pour 2 personnes

  • 4 tranches de pain de mie complet
  • 2 oignons
  • 100g de chèvre frais
  • 1 bol de pousses d’épinard
  • 1,5 cuillère à soupe de miel
  • Filet de vinaigre de cidre
  • Huile d’olive
  • Sel, poivre

 

Mercredi diet #10

 

Préparation

  1. Commencez par préchauffer le four à 200°
  2. En premier lieu, réalisez le confit d’oignon. Dans une casserole, faites chauffer un filet d’huile d’olive. Jetez-y les oignons ciselés grossièrement et laissez cuire jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides. A partir de ce moment là, ajoutez le miel et laisser cuire à feu doux une vingtaine de minutes. Au dernier moment, arrosez d’un filet de vinaigre puis réservez.
  3. Pendant ce temps, ciselez les feuilles d’épinard.
  4. Sur une plaque allant au four, placez deux tranches de pain de mie puis dessus 2 cuillères à soupe d’oignons caramélisés, 50g de chèvre frais, quelques feuilles d’épinard puis salez et poivrez. Terminez par une deuxième tranche de pain de mie, tassez le tout et enfournez pour 10 à 15 minutes. Les croque doivent être dorés mais pas noircis. Ils peuvent aussi être réalisés à l’aide d’une machine à croque monsieur.
  5. Enfin, servez-les croque complet avec une simple salade verte pour un dîner parfait.

 

Astuces

Si vous n’appréciez pas le chèvre, il peut tout à fait être remplacé par du cheddar. Pour la version sans gluten, il suffit d’utiliser un pain qui n’en contient pas. Je ne conseille pas de réaliser ces croque à la poêle car c’est une cuisson qui demande beaucoup de matière grasse, ce dont nous ne voulons pas.

 

Mercredi diet #10 : Frittata au pesto d’épinard, poireau & Féta

 

Mercredi diet #10

 

Pour 2 à 3 personnes

  • 6 œufs
  • 100g de pousses d’épinards
  • Gousse d’ail
  • 1 gros oignon
  • Le blanc d’un poireau
  • 3 petites pommes de terre cuites à l’eau (100g)
  • 250ml de crème liquide classique ou de soja
  • 50g de féta
  • 2 cuillères à soupe de poudre d’amande
  • Huile d’olive
  • Sel, poivre

 

Mercredi diet #10

Mercredi diet #10

 

Préparation

  1. Premièrement, préchauffez le four à 200°
  2. Commencez ensuite par laver et ciseler le blanc de poireau et les oignons. Découpez les pommes de terre déjà cuites et épluchées en tranches épaisses.
  3. Dans un filet d’huile d’olive faites revenir les oignons et le poireau jusqu’à ce qu’ils soient légèrement dorés. Au dernier moment, ajoutez les rondelles de pommes de terre puis mélangez. Laissez tiédir quelques instants
  4. Au Blender, réalisez un pesto d’épinard express en mixant les pousses d’épinard, la poudre d’amande, 3 cuillères à soupe d’huile d’olive et la gousse d’ail. Salez et poivrez selon vos goûts.
  5. Ensuite, dans un saladier battre les œufs en omelette et ajoutez la crème liquide (classique ou de soja). Intégrez le pesto d’épinard puis mélangez pour obtenir une préparation homogène. Salez et poivrez. Ajoutez les légumes préalablement cuits à la préparation.
  6. Enfin, dans un plat allant au four que vous aurez huilé, enfournez votre frittata pour 25 à 30 minutes.
  7. Démoulez et servez encore chaud ou tiède avec quelques dés de féta sur le dessus et accompagné d’une salade verte.

 

Astuces

Cette recette de frittata peut être réalisée avec les légumes de votre choix : patate douce, brocoli, tomates et courgettes en été. Vous pouvez remplacer la féta par du cheddar ou tout autre fromage. N’hésitez pas à y ajouter des épices pour relever le goût : herbes de Provence, curry, persil, vous pouvez améliorer cette recette à votre manière !

 

Pour conclure, j’espère que ces 3 recettes de base vous plaisent et vous permettront de vous régaler à la maison. Je les aime particulièrement parce qu’il est possible de les décliner de plein de manières et de se les approprier, selon les goûts et les envies de l’instant. Je suis ravie de vous avoir retrouvé pour le Mercredi diet #10 en ce début de mois de mars. Un mois qui, je l’espère, sera plein de gourmandise et de belles expériences culinaires.

Vous souvenez-vous du premier Mercredi diet ? C’était il y a déjà 10 semaines, et c’est par ICI !

 

Léa.

ballonnements intestinaux

Inconfortables et inesthétiques, les ballonnements intestinaux peuvent sérieusement impacter la qualité de vie lorsqu’ils deviennent chroniques. Pourtant, ils sont extrêmement fréquents et compliqués à appréhender. Transit, hygiène de vie, alimentation et ballonnements sont bien plus liés qu’on ne le pense souvent. Nous allons voir dans cet article que les ballonnements intestinaux ne sont pas une fatalité et que, sauf cas exceptionnels, quelques mesures hygiéno-diététiques peuvent venir à bout de ce fléau et éviter les récidives.

 

Contre les ballonnements intestinaux, évitez les boissons gazeuses

Cela peut paraître d’une logique implacable, mais de nombreuses personnes qui souffrent de ballonnements consomment aussi des boissons gazeuses : sodas, eaux, boissons énergisantes, etc. L’introduction de l’air dans le système digestif aggrave sensiblement la sensation de ballonnements. Sans compter que ce sont, pour la plupart, des boissons qui contiennent du sucre ou des édulcorants qui fermentent et accentuent la douleur gastrique.

 

Remplacez les crudités par des fruits et légumes cuits pour lutter contre les ballonnements

 

ballonnements intestinaux

 

Les crudités ont tendance à fermenter une fois dans l’intestin, dégageant ainsi du gaz et rendant la digestion assez fastidieuse. Résultat, vous vous retrouvez avec le ventre gonflé et vous avez un mal fou à digérer votre salade du midi. On évite surtout le chou cru et le concombre, sauf bien sûr si vous êtes certains de les tolérer. Une solution pour couper la poire en deux ? Faites blanchir quelques minutes vos légumes dans de l’eau bouillante et introduisez-les à vos salades froides comme d’habitude. Préférez de manière générale les légumes cuits à l’eau, à la vapeur ou au four pour rendre leur digestion plus facile !

 

Fuyez les édulcorants pour retrouver le confort gastrique

Les produits allégés ou 0% composés d’édulcorants sont vos ennemis si vous souffrez de ballonnements. En effet, les polyols qui remplacent le sucre dans ces produits ont un effet laxatif. En résumé, ils accentuent la production de gaz dans l’intestin. Pour reconnaître les produits qui en contiennent, veiller à bien lire les étiquettes et à éviter les produits qui indiquent la présence de polyols, maltitol, mannitol ou encore xylitol. Attention, le sucre blanc a lui aussi un effet néfaste sur la flore intestinale et le confort digestif. L’idéal est donc de cuisiner maison et de réduire la quantité de sucre dans les recettes.

 

Les légumineuses, faux amis lorsque l’on souffre de ballonnements intestinaux ?

Les légumineuses sont des aliments dits « gazogènes ». Les fibres alimentaires qu’elles contiennent fermentent énormément une fois dans le système digestif. Oui mais, les légumineuses sont quand même des alliés de choix pour faire le plein de protéines et de vitamines. Pour en profiter, et selon votre tolérance toujours, faites tremper vos légumineuses 24h dans de l’eau. Ensuite, cuisinez-les en deux cuissons. Jetez la première eau de cuisson après les avoir fait bouillir quelques minutes et terminer la cuisson dans une eau toute neuve additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude.

 

Le chewing-gum, ennemi du confort intestinal

 

ballonnements intestinaux

 

Si vous consommez du chewing-gum vous avez peut-être remarqué que cette habitude s’accompagne souvent de maux de ventre assez importants. Et pour cause, vous introduisez une grande quantité d’air dans votre estomac lorsque vous mâchez un chewing-gum pendant plusieurs minutes (heures) d’affilées. C’est ce que l’on nomme l’aérophagie, ou littéralement « manger de l’air ».

 

Adoptez une alimentation peu grasse

Les lipides alimentaires demandent un travail de digestion particulier. Ils ralentissent la vidange gastrique et induisent une certaine « lourdeur » après le repas. Un repas gras a tendance à accentuer l’inconfort digestif et la sensation de ballonnement. Si vous êtes sensibles, privilégiez les cuissons peu grasses : vapeur, eau, four, papillotes et éviter les fritures. Evitez également les autres plats en sauces qui peuvent vous faire souffrir. De même, préférez les morceaux de viandes maigres et les huiles végétales pour cuisiner. Le beurre, le fromage, la charcuterie et la crème peuvent sérieusement vous rendre la tâche difficile ! Pour faire les bons choix en matière de graisses alimentaires, rendez-vous juste ICI !

 

Que faut-il penser du gluten et du lactose ?

 

ballonnements intestinaux

 

Chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux chroniques, l’éviction du lactose et du gluten peut sensiblement améliorer le confort digestif. Le lactose est un sucre que l’on retrouve dans tous les laits et produits laitiers d’origine animale (lait, crème, yaourt, fromage, etc.). Si vous souffrez d’intolérance au lactose, vous risquez de ne pas pouvoir digérer complètement ce sucre qui va alors se retrouver dans le côlon et fermenter. C’est ainsi qu’il créée des ballonnements.

Le gluten est une protéine à laquelle l’intestin peut être particulièrement sensible. Les symptômes vont de la simple gêne à l’intolérance totale (maladie cœliaque). Force est de constater que chez de nombreuses personnes, la diminution de la consommation de gluten, améliore très nettement le confort intestinal. Concernant le gluten et le lactose, je vous recommande de respecter votre propre tolérance et de ne pas aller vers l’extrême tout de suite. L’idéal si vous souffrez de ballonnements intestinaux chroniques est de vous faire accompagner par un diététicien. Il vous fera faire des tests alimentaires de sensibilité sur plusieurs semaines.

 

L’importance de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher pour réduire les ballonnements

Pour soigner les ballonnements on se limite souvent à la nature de l’alimentation. Pourtant la manière dont vous mangez peut conditionner, à elle seule, votre bien être intestinal. Une règle d’or pour éviter les ballonnements intestinaux et de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher ses aliments. Manger vite sans prendre le temps de mâcher vous assure d’avaler beaucoup trop d’air et de rendre le travail de digestion fastidieux. De plus, il est important de toujours manger dans un environnement (et un état d’esprit) exempt de stress, sinon c’est l’indigestion assurée ! C’est d’ailleurs un des piliers de l’alimentation ayurvédique.

 

Faites de la relaxation pour lutter contre les ballonnements intestinaux

 

ballonnements intestinaux

 

On y pense relativement peu mais une mauvaise respiration et un état de stress prolongé peuvent causer des ballonnements intestinaux importants. Si vous vous sentez sensible au stress, une séance de relaxation axée sur la respiration peut vous aider à sentir rapidement la différence. Quelques minutes par jours suffisent !

 

Bien s’hydrater, mais pas n’importe quand

Boire suffisamment d’eau, c’est à dire 1,5 à 2 litres par jour, permet de réguler le transit et d’éviter les ballonnements. A condition de s’hydrater dans les règles de l’art ! Pour cela, choisissez une eau à température ambiante, l’eau glacée augmente les spasmes digestifs. Buvez de petites quantités d’eau à la fois (250 ml au maximum) tout au long de la journée et en dehors des repas. En effet, boire pendant le repas augmente le volume de l’estomac et peut rendre la digestion douloureuse chez les personnes sensibles.

 

Fractionnez votre alimentation

Faire trois repas principaux et deux petites collations en cours de journée peut aider à lutter contre les ballonnements intestinaux. En réduisant le volume des repas, vous vous assurez une digestion plus légère et beaucoup moins fastidieuse. Chez les personnes sensibles aux ballonnements, aux gaz et aux douleurs post-repas c’est en général une bonne solution. Veillez cependant à ce que les collations soient équilibrées et bien réparties. Par exemple, le midi ne mangez que votre plat principal et gardez votre compote et votre tranche de pain complet pour plus tard. L’idée ce n’est pas de manger plus mais de manger mieux réparti.

 

Bougez pour un meilleur confort digestif !

Après le repas, prenez l’habitude de bouger en allant faire une marche de quelques minutes. Cela permet de stimuler le transit et d’amorcer une bonne digestion. De manière plus globale, pratiquez une activité physique régulière qui mobilise le corps tout entier pour stimuler la sangle abdominale et éviter les troubles du transit. Pratiquer une activité physique permet non seulement de réguler le transit mais aussi de se sentir moins stressé, deux facteurs clés pour la santé de votre ventre !

 

Tabac, café alcool et ballonnements intestinaux

 

ballonnements intestinaux

 

Fumer introduit des toxines et de l’air dans le ventre ainsi que des substances qui accélèrent le transit en irritant les intestins. En arrêtant de fumer, c’est à l’organisme tout entier que vous faites du bien. L’alcool et le café font partie des substances irritantes pour le système digestif. Les boissons alcoolisées sont souvent riches en sucres et difficiles à digérer pour l’organisme. On recommande donc de ne pas consommer plus de 2 tasses de café par jour et de se limiter à un verre de vin rouge par jour. Et toujours au cours du repas de préférence.

 

Les aliments à ajouter pour réguler la digestion

Les tisanes à base de fenouil, de camomille, de gingembre ou de menthe peuvent soulager les ballonnements après un repas. En cuisine, pensez aussi à user et abuser des herbes aromatiques et des épices comme le gingembre, le thym, le romarin et la mélisse qui ont un effet bénéfique sur le bien être intestinal. Attention cependant à ne pas manger trop épicé si vous avez les intestins sensibles. Côté pharmacie naturelle, pensez aux huiles essentielles de gingembre, de basilic ou de menthe poivrée pour apaiser les douleurs digestives. Enfin, le charbon végétal donne de bons résultats chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux !

 

En conclusion, les ballonnements intestinaux sont causés par divers facteurs alimentaires, ou non. Une bonne hygiène de vie globale peut améliorer très nettement l’inconfort digestif sur le long terme. Pour cela, il convient d’adopter un régime alimentaire qui évite les aliments qui fermentent. Ainsi que tous les comportements pouvant rendre difficile la digestion. Heureusement, avec ces 14 conseils, vous avez désormais les bases d’un transit apaisé !