Inconfortables et inesthétiques, les ballonnements intestinaux peuvent sérieusement impacter la qualité de vie lorsqu’ils deviennent chroniques. Pourtant, ils sont extrêmement fréquents et compliqués à appréhender. Transit, hygiène de vie, alimentation et ballonnements sont bien plus liés qu’on ne le pense souvent. Nous allons voir dans cet article que les ballonnements intestinaux ne sont pas une fatalité et que, sauf cas exceptionnels, quelques mesures hygiéno-diététiques peuvent venir à bout de ce fléau et éviter les récidives.
Contre les ballonnements intestinaux, évitez les boissons gazeuses
Cela peut paraître d’une logique implacable, mais de nombreuses personnes qui souffrent de ballonnements consomment aussi des boissons gazeuses : sodas, eaux, boissons énergisantes, etc. L’introduction de l’air dans le système digestif aggrave sensiblement la sensation de ballonnements. Sans compter que ce sont, pour la plupart, des boissons qui contiennent du sucre ou des édulcorants qui fermentent et accentuent la douleur gastrique.
Remplacez les crudités par des fruits et légumes cuits pour lutter contre les ballonnements
Les crudités ont tendance à fermenter une fois dans l’intestin, dégageant ainsi du gaz et rendant la digestion assez fastidieuse. Résultat, vous vous retrouvez avec le ventre gonflé et vous avez un mal fou à digérer votre salade du midi. On évite surtout le chou cru et le concombre, sauf bien sûr si vous êtes certains de les tolérer. Une solution pour couper la poire en deux ? Faites blanchir quelques minutes vos légumes dans de l’eau bouillante et introduisez-les à vos salades froides comme d’habitude. Préférez de manière générale les légumes cuits à l’eau, à la vapeur ou au four pour rendre leur digestion plus facile !
Fuyez les édulcorants pour retrouver le confort gastrique
Les produits allégés ou 0% composés d’édulcorants sont vos ennemis si vous souffrez de ballonnements. En effet, les polyols qui remplacent le sucre dans ces produits ont un effet laxatif. En résumé, ils accentuent la production de gaz dans l’intestin. Pour reconnaître les produits qui en contiennent, veiller à bien lire les étiquettes et à éviter les produits qui indiquent la présence de polyols, maltitol, mannitol ou encore xylitol. Attention, le sucre blanc a lui aussi un effet néfaste sur la flore intestinale et le confort digestif. L’idéal est donc de cuisiner maison et de réduire la quantité de sucre dans les recettes.
Les légumineuses, faux amis lorsque l’on souffre de ballonnements intestinaux ?
Les légumineuses sont des aliments dits « gazogènes ». Les fibres alimentaires qu’elles contiennent fermentent énormément une fois dans le système digestif. Oui mais, les légumineuses sont quand même des alliés de choix pour faire le plein de protéines et de vitamines. Pour en profiter, et selon votre tolérance toujours, faites tremper vos légumineuses 24h dans de l’eau. Ensuite, cuisinez-les en deux cuissons. Jetez la première eau de cuisson après les avoir fait bouillir quelques minutes et terminer la cuisson dans une eau toute neuve additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude.
Le chewing-gum, ennemi du confort intestinal
Si vous consommez du chewing-gum vous avez peut-être remarqué que cette habitude s’accompagne souvent de maux de ventre assez importants. Et pour cause, vous introduisez une grande quantité d’air dans votre estomac lorsque vous mâchez un chewing-gum pendant plusieurs minutes (heures) d’affilées. C’est ce que l’on nomme l’aérophagie, ou littéralement « manger de l’air ».
Adoptez une alimentation peu grasse
Les lipides alimentaires demandent un travail de digestion particulier. Ils ralentissent la vidange gastrique et induisent une certaine « lourdeur » après le repas. Un repas gras a tendance à accentuer l’inconfort digestif et la sensation de ballonnement. Si vous êtes sensibles, privilégiez les cuissons peu grasses : vapeur, eau, four, papillotes et éviter les fritures. Evitez également les autres plats en sauces qui peuvent vous faire souffrir. De même, préférez les morceaux de viandes maigres et les huiles végétales pour cuisiner. Le beurre, le fromage, la charcuterie et la crème peuvent sérieusement vous rendre la tâche difficile ! Pour faire les bons choix en matière de graisses alimentaires, rendez-vous juste ICI !
Que faut-il penser du gluten et du lactose ?
Chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux chroniques, l’éviction du lactose et du gluten peut sensiblement améliorer le confort digestif. Le lactose est un sucre que l’on retrouve dans tous les laits et produits laitiers d’origine animale (lait, crème, yaourt, fromage, etc.). Si vous souffrez d’intolérance au lactose, vous risquez de ne pas pouvoir digérer complètement ce sucre qui va alors se retrouver dans le côlon et fermenter. C’est ainsi qu’il créée des ballonnements.
Le gluten est une protéine à laquelle l’intestin peut être particulièrement sensible. Les symptômes vont de la simple gêne à l’intolérance totale (maladie cœliaque). Force est de constater que chez de nombreuses personnes, la diminution de la consommation de gluten, améliore très nettement le confort intestinal. Concernant le gluten et le lactose, je vous recommande de respecter votre propre tolérance et de ne pas aller vers l’extrême tout de suite. L’idéal si vous souffrez de ballonnements intestinaux chroniques est de vous faire accompagner par un diététicien. Il vous fera faire des tests alimentaires de sensibilité sur plusieurs semaines.
L’importance de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher pour réduire les ballonnements
Pour soigner les ballonnements on se limite souvent à la nature de l’alimentation. Pourtant la manière dont vous mangez peut conditionner, à elle seule, votre bien être intestinal. Une règle d’or pour éviter les ballonnements intestinaux et de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher ses aliments. Manger vite sans prendre le temps de mâcher vous assure d’avaler beaucoup trop d’air et de rendre le travail de digestion fastidieux. De plus, il est important de toujours manger dans un environnement (et un état d’esprit) exempt de stress, sinon c’est l’indigestion assurée ! C’est d’ailleurs un des piliers de l’alimentation ayurvédique.
Faites de la relaxation pour lutter contre les ballonnements intestinaux
On y pense relativement peu mais une mauvaise respiration et un état de stress prolongé peuvent causer des ballonnements intestinaux importants. Si vous vous sentez sensible au stress, une séance de relaxation axée sur la respiration peut vous aider à sentir rapidement la différence. Quelques minutes par jours suffisent !
Bien s’hydrater, mais pas n’importe quand
Boire suffisamment d’eau, c’est à dire 1,5 à 2 litres par jour, permet de réguler le transit et d’éviter les ballonnements. A condition de s’hydrater dans les règles de l’art ! Pour cela, choisissez une eau à température ambiante, l’eau glacée augmente les spasmes digestifs. Buvez de petites quantités d’eau à la fois (250 ml au maximum) tout au long de la journée et en dehors des repas. En effet, boire pendant le repas augmente le volume de l’estomac et peut rendre la digestion douloureuse chez les personnes sensibles.
Fractionnez votre alimentation
Faire trois repas principaux et deux petites collations en cours de journée peut aider à lutter contre les ballonnements intestinaux. En réduisant le volume des repas, vous vous assurez une digestion plus légère et beaucoup moins fastidieuse. Chez les personnes sensibles aux ballonnements, aux gaz et aux douleurs post-repas c’est en général une bonne solution. Veillez cependant à ce que les collations soient équilibrées et bien réparties. Par exemple, le midi ne mangez que votre plat principal et gardez votre compote et votre tranche de pain complet pour plus tard. L’idée ce n’est pas de manger plus mais de manger mieux réparti.
Bougez pour un meilleur confort digestif !
Après le repas, prenez l’habitude de bouger en allant faire une marche de quelques minutes. Cela permet de stimuler le transit et d’amorcer une bonne digestion. De manière plus globale, pratiquez une activité physique régulière qui mobilise le corps tout entier pour stimuler la sangle abdominale et éviter les troubles du transit. Pratiquer une activité physique permet non seulement de réguler le transit mais aussi de se sentir moins stressé, deux facteurs clés pour la santé de votre ventre !
Tabac, café alcool et ballonnements intestinaux
Fumer introduit des toxines et de l’air dans le ventre ainsi que des substances qui accélèrent le transit en irritant les intestins. En arrêtant de fumer, c’est à l’organisme tout entier que vous faites du bien. L’alcool et le café font partie des substances irritantes pour le système digestif. Les boissons alcoolisées sont souvent riches en sucres et difficiles à digérer pour l’organisme. On recommande donc de ne pas consommer plus de 2 tasses de café par jour et de se limiter à un verre de vin rouge par jour. Et toujours au cours du repas de préférence.
Les aliments à ajouter pour réguler la digestion
Les tisanes à base de fenouil, de camomille, de gingembre ou de menthe peuvent soulager les ballonnements après un repas. En cuisine, pensez aussi à user et abuser des herbes aromatiques et des épices comme le gingembre, le thym, le romarin et la mélisse qui ont un effet bénéfique sur le bien être intestinal. Attention cependant à ne pas manger trop épicé si vous avez les intestins sensibles. Côté pharmacie naturelle, pensez aux huiles essentielles de gingembre, de basilic ou de menthe poivrée pour apaiser les douleurs digestives. Enfin, le charbon végétal donne de bons résultats chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux !
En conclusion, les ballonnements intestinaux sont causés par divers facteurs alimentaires, ou non. Une bonne hygiène de vie globale peut améliorer très nettement l’inconfort digestif sur le long terme. Pour cela, il convient d’adopter un régime alimentaire qui évite les aliments qui fermentent. Ainsi que tous les comportements pouvant rendre difficile la digestion. Heureusement, avec ces 14 conseils, vous avez désormais les bases d’un transit apaisé !
Manger pour avoir une belle peau avec ces 10 astuces
NutritionCrème hydratante, crème de nuit, sérum, fond de teint… Autant de gestes auxquels on pense naturellement pour prendre soin de sa peau. On en oublierait presque l’importance de bien manger pour avoir une belle peau. Eh oui, n’avez vous jamais remarqué le manque d’éclat de votre peau le lendemain d’une soirée arrosée ? L’apparition de petits boutons disgracieux dans les périodes de laisser-aller côté cuisine ? C’est tout à fait normal ! S’il y a bien une chose à laquelle il faut faire attention pour soigner sa peau c’est bien la qualité de l’alimentation. Dans cet article je vous donne 10 astuces pour dire adieu aux imperfections et avoir une peau éclatante de santé !
L’importance de boire de l’eau pour la peau !
Les diverses crèmes hydratantes permettent de maintenir hydratées les couches superficielles de la peau, il est indispensable d’hydrater les tissus en profondeur en buvant suffisamment au quotidien. L’eau de boisson aide la peau à se régénérer et les cellules à se renouveler. Pour avoir une belle peau, on recommande de boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Le truc en plus ? Choisir une eau riche en silice : Rozana, Volvic, Badoit ou encore Vichy Célestins. Le silicium est un oligoélément qui stimule la synthèse de collagène et maintient la peau hydratée. Idéal pour une peau pleine d’éclat !
L’alcool, une catastrophe pour la peau ?
L’un des effets premiers de l’alcool est la déshydratation de l’organisme, et donc de la peau. La peau devient dés le lendemain terne, sèche et manque de souplesse. A plus long terme, l’alcool peut assez sérieusement endommager l’épiderme. En effet, l’alcool, riche en sucre, entraîne le phénomène de glycation. La glycation aurait un effet indirect sur le vieillissement cellulaire et favoriserait les poussées d’acné. Enfin, une consommation régulière d’alcool pourrait endommager le microbiote intestinal et avoir un impact sur les défenses de l’organisme face aux agents externes. L’alcool favorise de ce fait les infections et les problèmes de peau (acné, plaques, réactivité, eczéma, etc.)
Comment bien manger pour avoir une belle peau ? En commençant par dire stop aux graisses trans !
Si vous souhaitez mieux manger pour avoir une belle peau, il est indispensable de sérieusement diminuer votre consommation d’acides gras trans. Ce sont ceux que l’on retrouve dans les plats industriels et transformés : pizza, fast-foods, viennoiseries, pâtisseries, chips, burgers, etc. Un excès de mauvaises graisses a tendance à rendre le grain de peau irrégulier en déréglant complètement le fonctionnement des glandes sébacées et en graissant la peau.
Les Oméga-3 ont de nombreux bienfaits pour la peau
Au contraire des graisses trans, les Oméga-3 sont des acides gras essentiels qui veulent du bien à votre peau. Premièrement, ils permettent à l’organisme de lutter contre l’inflammation et contre les inflammations cutanées (irritations, rougeurs, abcès, plaques, démangeaisons, etc.). De plus, les Oméga-3 forment le ciment intercellulaire qui est un des constituants des membranes cellulaires. Ils sont indispensables à la santé de la peau et lui donnent son côté élastique. Pour augmenter sa consommation d’Oméga-3, veillez à intégrer les aliments suivants à votre alimentation :
Consommez plus d’oléagineux pour avoir une belle peau
Les oléagineux ont 3 avantages pour la santé de notre peau, ils sont riches en :
Sucre et acné sont étroitement liés !
L’acné est liée, principalement, à deux choses : l’inflammation et les hormones. Les glucides, et surtout le sucre raffiné, augmentent la glycémie après ingestion. Et la production d’insuline qui va avec. Il a été démontré qu’un niveau élevé d’insuline augmente la production d’IGF-1 (ou hormone de croissance). Or, l’IGF-1 a un effet plutôt pervers sur l’état de notre peau. Elle augmente la production de sébum, augmente la taille de pores et accentue l’acné. Dans le même temps, le sucre va favoriser un état pro-inflammatoire après ingestion et donc accentuer encore plus l’acné. Bien manger pour avoir une belle peau, ça passe par arrêter le sucre ! Définitivement : mieux vaut bien manger pour avoir une belle peau sans imperfections !
Pour avoir une belle peau, faut-il supprimer le lactose ?
Le lait pose plusieurs problèmes pour l’organisme et plus précisément pour la peau. Premièrement, nous sommes nombreux à ne pas le digérer du fait d’un déficit en lactase. Il a donc tendance à créer un phénomène inflammatoire et à déséquilibrer le microbiote. Nous venons de le voir, les deux ensemble c’est déjà une cata pour notre teint. Mais le principal problème du lait c’est qu’il contient des hormones. Pour faire simple, le lait contient des précurseurs de la DHT qui est responsable de la production de sébum par notre organisme. Le lait contient aussi de l’IGF-1 qui, souvenez-vous a de nombreux effets délétères sur les cellules de la peau. Si vous souffrez de problèmes de peau importants, peut être faut il tenter de supprimer le lait pendant quelques temps pour voir si vous constatez, ou non, des effets bénéfiques sur la qualité de votre peau.
Gluten et acné : existe-t-il un lien ?
Le lien entre gluten et acné n’a jamais été validé scientifiquement. Cependant, si l’on en croit les témoignages de milliers de personnes il semblerait qu’il se précise. Quel pourrait être le lien ? Les aliments contenants du gluten sont souvent ceux qui favorisent la production d’insuline : biscuits, pâtisseries, pain, etc. Nous l’avons vu précédemment l’insuline entraîne à son tour une production d’IGF, qui entraîne une production accrue de sébum, et ainsi de suite.
De plus, nos organismes seraient de plus en plus sensibles au gluten (ou le gluten de plus en plus transformé, finalement on sait plus comment ça a commencé !). De ce fait, l’ingestion de gluten provoque chez de nombreuses personnes une réaction intestinale inflammatoire et se traduit par divers symptômes : digestifs, généraux mais aussi cutanés. Attention, la sensibilité au gluten est très différente de la maladie cœliaque, à ne pas confondre. Avant d’exclure le gluten de votre alimentation et en cas de problèmes de peau, je vous recommande de consulter votre diététicien-nutritionniste.
Quels aliments faut-il manger pour préparer la peau au soleil ?
Bien manger pour avoir une belle peau, c’est super. Mais on peut aller encore plus loin en mangeant pour préparer sa peau au soleil et entretenir son joli teint. Les caroténoïdes (bêta-carotène et lycopène principalement) contenus dans certains végétaux sont de puissants antioxydants et activent la synthèse de la mélanine. La mélanine est l’agent responsable de la teinte naturelle de la peau et du processus de bronzage lors de l’exposition au soleil. La mélanine protège aussi des effets néfastes des UV : vieillissement prématuré, dessèchement, etc. Pour préparer la peau au soleil et avoir un joli teint, misez sur les fruits et légumes suivants :
Prévenir le vieillissement grâce aux antioxydants
Beaucoup de crèmes pour le visage ont des formules « riches en antioxydants ». Pourtant, rien de mieux que de les apporter via l’alimentation ! Les antioxydants réduisent le stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres. L’exposition de la peau aux UV participe à la formation de radicaux libres, par exemple. Le stress oxydatif est responsable du vieillissement cellulaire, et donc du vieillissement de la peau (visibles avec l’apparition de rides et ridules). Pour conserver une belle peau, il est indispensable de manger des végétaux de saison riches en antioxydants (vitamine C, vitamine E, caroténoïdes, flavonoïdes, etc.). Parmi les aliments les plus riches en antioxydants, on retrouve :
Pour retrouver mon article spécial antioxydants c’est par : ICI !
En conclusion, bien manger pour avoir une belle peau est une mesure prioritaire. Rien ne sert d’investir dans des crèmes hydratantes si votre alimentation n’est pas de qualité. La peau se nourrit avant tout de l’intérieur. En adoptant les bons gestes, il est très facile de bien manger et de maintenir l’éclat de la peau. Il suffit de savoir quels aliments vous veulent vraiment du bien, à vous et votre peau.n
Mercredi diet #11 : semaine du 14 mars 2018
Mercredi dietBonjour à tous, bienvenue sur le site pour le Mercredi Diet #11. Ces deux dernières semaines j’ai eu beaucoup moins de temps à consacrer à ma cuisine, oui ça arrive… Et aussi, je l’avoue, j’ai eu beaucoup plus de mal que d’habitude à prendre du plaisir à manger. Je me suis donc arrangée pour cuisiner des plats régressifs à souhait et pleins de réconfort. Histoire de.
J’ai donc décidé de vous présenter un Mercredi Diet #11 assez représentatif de ma semaine culinaire. C’est à dire avec des plats très simples, très ludiques et très faciles. Tant à manger qu’à préparer. J’ai, cette semaine, misé sur le côté régressif et visuel de ces 3 nouveaux plats. Et je dois bien avouer que je me suis, malgré toute ma réticence, régalée !!
Je vous laisse découvrir mon Mercredi Diet #11 !
Mercredi diet #11 : Pizza Rose Betterave, Mozzarella & Roquette
Pour 4 personnes
Préparation
Astuce
Vous pouvez remplacer la mozzarella par tout autre fromage pour cette pizza. Vous pouvez également ajouter du jambon cru si vous le désirez. Si vous n’êtes pas fan de betterave, réalisez une pizza toute verte à base de pesto de pousses d’épinards. C’est encore plus rapide !
Mercredi diet #11 : Soupe violette chou & pomme verte, Bricks au fromage frais
Pour 4 personnes
Pour les bricks au fromage frais
Préparation
Astuce
Vous pouvez varier la saveur du fromage frais que vous choisissez pour vos bricks : aux noix, aux figues, à l’échalote, etc. A la place du fromage type Boursin vous pouvez utiliser n’importe quel autre fromage crémeux, ça marchera tout aussi bien. Si vous ne mangez pas de gluten, réalisez de petits chaussons ou tresses avec de la pâte brisée sans gluten. C’est tout aussi délicieux !
Mercredi diet #11 : Polenta crémeuse au chèvre & choux de Bruxelles caramélisés
Pour 2 personnes
Préparation
Astuce
Dressez votre polenta bien chaude et les choux de Bruxelles par dessus. Pour la version végétarienne, il vous suffit de ne pas mettre les lardons de dinde. Vous pouvez les remplacer (ou non) par du tofu fumé ou du tempeh. A la place du chèvre, vous pouvez mettre le fromage de votre choix dans la polenta (comté, emmental, bleu, etc.)
J’espère que ce Mercredi diet #11 placé sous le signe de la simplicité et du réconfort vous a plu. Ces différents plats sont vraiment très sympas et faciles à réaliser. De par leurs jolies couleurs, ils peuvent même être un excellent moyen de faire manger des légumes aux enfants. Je vous recommande vivement de les tester, nous nous sommes régalés ! N’hésitez pas à revoir le Mercredi diet #10 si ce n’est pas déjà fait. Comme d’habitude, si vous testez mes recettes, j’attends vos retours avec grande impatience.
Léa
Équilibre acido-basique, faut-il manger alcalin ?
NutritionEn nutrition comme dans la vie en générale, tout est question d’équilibre. Et lorsqu’il est question d’équilibre, il y en a un dont on parle relativement peu : l’ équilibre acido-basique. Pourtant, Hippocrate nous avait mis en garde en -400 av. JC en nous disant « certainement l’acide est-il le plus nuisible des états d’humeur ». L’acidité pourrait, en effet, être la cause de beaucoup de nos maux. Aujourd’hui et dans cet article, je vous explique aussi précisément que possible cette notion d’équilibre acido-basique et les conséquences d’un éventuel déséquilibre du pH. Nous verrons aussi quels aliments choisir pour un régime alcalin et quelles astuces mettre en place pour une alimentation moins acidifiante au quotidien.
Qu’est-ce que l’équilibre acido-basique ?
Pour fonctionner correctement l’organisme lutte constamment pour se maintenir à un pH équilibré, ni basique ni alcalin. Il fait exactement la même chose avec sa température. Chez une personne en bonne santé, le pH est extrêmement stable, il est de 7,4. Le maintien de ce pH est essentiel pour l’organisme. Le pH peut se mesurer via les urines, à l’aide de papier tournesol. Le pH urinaire nous renseigne bien sur l’acidité du terrain, si le corps excrète trop d’acidité c’est que l’organisme a un pH trop acide. Il faut savoir qu’en deçà de 7,38 ou au delà de 7,42, la vie peut être en danger. Pourtant, les métabolismes ont plutôt tendance à générer de l’acidité, l’organisme utilise donc 3 voies principales pour maintenir un pH stable, il s’agit de :
Un équilibre acido-basique menacé ?
Aujourd’hui nous commençons à comprendre que cet équilibre acido-basique pourrait être à la base du vieillissement cellulaire et de certains processus pathologiques. Le problème c’est que notre mode de vie nous expose, ou nous surexpose, à l’acidification. L’alimentation transformée, le stress, la pollution, la sédentarité sont autant d’exemples de cette surexposition.
Les systèmes de neutralisation de l’acidité ne suffisent donc plus forcément. On observe alors de plus en plus de situation où l’acidité générée par le mode de vie est supérieure à la capacité de neutralisation de l’organisme. On nomme cela l’acidose chronique. Comme tous dérèglements, l’acidose chronique a de nombreux effets négatifs sur notre santé à court et à long terme.
Conséquences du déséquilibre acido-basique
L’acidose chronique induit de nombreux dérèglements au niveau de la santé. D’une part parce que l’organisme puise dans ses propres réserves minérales et d’autre part parce que l’excès d’acidité perturbe directement certains métabolismes. L’acidose est responsable de :
Et cette liste n’est malheureusement pas exhaustive…
Retrouver son équilibre par l’alimentation alcaline
Heureusement, l’alimentation est un des premiers facteurs qui permet de rétablir notre équilibre acido-basique à long terme. Chez le bien portant, on recommande une alimentation composée de 65 à 70% d’aliments alcalins et de 30 à 35% d’aliments acidifiants. Attention, le pouvoir acidifiant d’un aliment n’a rien à voir avec son goût, ce serait bien trop facile. Le citron est alcalin par exemple. En réalité l’acidité ou l’alcalinité d’un aliment varie selon divers facteurs dont j’ai décidé de vous épargner les détails : teneur en protéines, en minéraux, taux d’absorption, etc. Il faut savoir que la digestion en elle-même génère de l’acidité, plus elle est fastidieuse et plus l’équilibre acido-basique sera compromis.
Aliments acidifiants vs aliments alcalinisants
Pour vous aider à y voir plus clair, voici un tableau récapitulatif de quelques aliments classés en fonction de leur effet sur le pH. Sachez que les classifications sont nombreuses et que le sujet est soumis a de nombreux débats, je ne prétends donc pas avoir LA bonne classification.
Catégories d’aliments
Fruits
Fruits pas mûrs
Baies
Légumes
Carotte
Avocat
Salade
Epinards
Ail
Oignon
Echalote
Poivrons
Tomates
Aubergine
Cornichons
Oléagineux
Noix du Brésil
Coco
Pignons de pin
Noix
Noisettes
Cacahuètes
Graines de tournesol
Céréales
Produits céréaliers raffinés à base de farine blanche
Produits laitiers
Beurre au lait cru
Fromage frais
Lait et yaourt de soja
Fromage blanc peu égoutté
Lait UHT
Beurre cuit
Crème
Autres fromages
Viandes et poissons
Bar
Truite
Sole
Volaille
Lapin
Veau
Thon
Hareng
Crustacés
Bœuf
Porc
Charcuteries
Légumineuses
Lentilles
Haricots blancs
Pois-chiches
Haricots rouges
Sucre de canne
Sirop d’agave
Sirop d’érable
Sucres blanc, roux et roux
Edulcorants
Matières grasses
Margarines non hydrogénées
Huiles cuites
Margarines hydrogénées
Sauces commerces (ketchup, mayonnaise, etc.)
Infusions
Alcool
Sodas
Sirop
Café
Cacao
10 astuces pour un régime alcalin
Malgré toutes les informations ci-dessus vous vous posez certainement encore quelques questions. C’est bien beau la théorie, mais comment avoir un régime alcalin en pratique ? Je vous donne quelques astuces !
Manger des fruits et légumes de saison
Pour un régime alcalin, l’alimentation doit être composée de végétaux majoritairement. Il n’y a pas plus alcalin. Plus vous mangerez de saison et plus vous aurez l’opportunité d’avoir accès à des végétaux parfaitement mûrs et gorgés de nutriments. Votre alimentation sera donc naturellement moins acidifiante.
Miser sur la simplicité pour retrouver l’équilibre acido-basique
Retenez une chose : plus un aliment est éloigné de sa structure originelle, plus sa digestion engendrera de l’acidité. En d’autres termes, fuyez les produits industriels et transformés et cuisinez des produits bruts en toute simplicité. C’est une des clés de la santé.
Préférer la volaille à la viande rouge et diminuer la consommation de viande
La digestion de la volaille engendre moins d’acidité que celle de la viande rouge. Pour autant, un régime à tendance végétarienne reste idéale pour générer moins d’acidité et conserver cet équilibre acido-basique si précieux pour l’organisme. A choisir, préférez la volaille mais ne consommez pas plus de 3 repas de viande par semaine. Tournez-vous plutôt vers les légumineuses et les protéines végétales.
Mâcher, manger lentement et dans le calme, respecter sa digestion
L’attitude avec laquelle vous mangez peut à elle seule influencer l’équilibre acido-basique de votre organisme. Souvenez-vous : plus la digestion est fastidieuse plus elle génère de l’acidité. Sachez que la digestion commence à table et qu’avec une bonne mastication et un repas calme c’est tout le travail de digestion que vous facilitez.
Pratiquer une activité physique régulière
La sédentarité tout comme l’exercice en excès sont deux situation qui aggravent l’acidose. On recommande donc de pratiquer 30 minutes d’activité physique par jour. Bougez, marchez, sortez !
Choisir des céréales complètes
Les céréales raffinées créent beaucoup d’acidose. C’est toujours pareil, plus l’aliment est transformé plus il est acidifiant. A choisir, préférez donc les pains et les féculents complets à la version raffinée.
Veiller à avoir une bonne hydratation
Une bonne hydratation contribue à maintenir l’équilibre acido-basique et à éliminer les toxines. Buvez au minimum 1,5 à 2litres d’eau par jour en répartissant les apports sur la journée. N’attendez pas d’avoir soif !
Eviter le sucre
Le sucre est le produit transformé et raffiné par excellence, il n’est bon pour rien ni personne. Pour maintenir santé et équilibre acido-basique, limitez au maximum la consommation de sucre et de produits sucrés. Juste ICI, un article qui peut vous y aider !
Limiter le beurre en cuisson et préférer les huiles crues
Le beurre cuit est un aliment acidifiant, tout comme les graisses hydrogénées et les huiles extraites à chaud. On recommande de choisir des huiles de première pression à froid (olive, colza et lin pour leur teneur en bonnes graisses) et de les ajouter à vos plats après cuisson. Cela pousse naturellement à opter pour des cuissons douces (vapeur, eau, four) naturellement meilleures pour le maintien de l’équilibre acido-basique.
Diminuer la consommation de sel
Le sel et plus précisément le chlorure de sodium, ont tendance à accentuer l’acidose. Pour réduire vos apports en sel, rendez-vous dans CET ARTICLE entièrement dédié au sujet.
Oui je sais, on en revient toujours à la même chose ! Comme quoi… Ce n’est pas si compliqué d’avoir une alimentation santé !
En conclusion, l’équilibre acido-basique est un équilibre aussi fragile que primordial. En effet, notre mode de vie actuel, et surtout notre alimentation industrialisée, tendent à dérégler complètement le pH de notre organisme. L’acidose chronique pourrait se généraliser et entraîner plus de problèmes de santé que nous voulons bien l’admettre. L’alimentation est un des premiers facteurs influant le pH de l’organisme. En choisissant des aliments alcalins, en évitant les aliments acidifiants et en adoptant quelques bons réflexes il est possible de préserver l’organisme de l’acidose chronique et des problèmes de santé associés.
Mercredi diet #10 : semaine du 7 mars 2018
Mercredi dietBienvenue à tous pour le Mercredi Diet #10, le premier du mois de mars. Les beaux jours sont bientôt là et on en profite pour mettre à l’honneur de nouveaux végétaux. La cuisine se fait un peu plus légère et un peu plus rapide aussi. J’ai créé pour vous 3 nouvelles recettes de saison qui remplissent ces quelques critères, j’espère qu’elles vous régaleront autant que les précédentes. Sans plus attendre je vous laisse découvrir le Mercredi diet #10 !
Mercredi diet #10 : Salade de boulettes de Poulet à la menthe et au citron vert, mâche & céréales
Pour 2 personnes
Pour les boulettes de poulet
Préparation
Astuces
Si vous ne consommez pas de viande, vous pouvez réaliser cette recette avec n’importe quel poisson ou des crevettes. A la place des boulettes de poulet, vous pouvez également servir du tofu grillé mariné avec le jus d’un citron vert, un peu de menthe, d’ail et de sésame. Il suffira de faire griller à la poêle au dernier moment tout comme le poulet.
Mercredi diet #10 : Croque complet épinard, chèvre frais & oignons caramélisés
Pour 2 personnes
Préparation
Astuces
Si vous n’appréciez pas le chèvre, il peut tout à fait être remplacé par du cheddar. Pour la version sans gluten, il suffit d’utiliser un pain qui n’en contient pas. Je ne conseille pas de réaliser ces croque à la poêle car c’est une cuisson qui demande beaucoup de matière grasse, ce dont nous ne voulons pas.
Mercredi diet #10 : Frittata au pesto d’épinard, poireau & Féta
Pour 2 à 3 personnes
Préparation
Astuces
Cette recette de frittata peut être réalisée avec les légumes de votre choix : patate douce, brocoli, tomates et courgettes en été. Vous pouvez remplacer la féta par du cheddar ou tout autre fromage. N’hésitez pas à y ajouter des épices pour relever le goût : herbes de Provence, curry, persil, vous pouvez améliorer cette recette à votre manière !
Pour conclure, j’espère que ces 3 recettes de base vous plaisent et vous permettront de vous régaler à la maison. Je les aime particulièrement parce qu’il est possible de les décliner de plein de manières et de se les approprier, selon les goûts et les envies de l’instant. Je suis ravie de vous avoir retrouvé pour le Mercredi diet #10 en ce début de mois de mars. Un mois qui, je l’espère, sera plein de gourmandise et de belles expériences culinaires.
Vous souvenez-vous du premier Mercredi diet ? C’était il y a déjà 10 semaines, et c’est par ICI !
Léa.
Ballonnements intestinaux : 14 gestes qui sauvent !
NutritionInconfortables et inesthétiques, les ballonnements intestinaux peuvent sérieusement impacter la qualité de vie lorsqu’ils deviennent chroniques. Pourtant, ils sont extrêmement fréquents et compliqués à appréhender. Transit, hygiène de vie, alimentation et ballonnements sont bien plus liés qu’on ne le pense souvent. Nous allons voir dans cet article que les ballonnements intestinaux ne sont pas une fatalité et que, sauf cas exceptionnels, quelques mesures hygiéno-diététiques peuvent venir à bout de ce fléau et éviter les récidives.
Contre les ballonnements intestinaux, évitez les boissons gazeuses
Cela peut paraître d’une logique implacable, mais de nombreuses personnes qui souffrent de ballonnements consomment aussi des boissons gazeuses : sodas, eaux, boissons énergisantes, etc. L’introduction de l’air dans le système digestif aggrave sensiblement la sensation de ballonnements. Sans compter que ce sont, pour la plupart, des boissons qui contiennent du sucre ou des édulcorants qui fermentent et accentuent la douleur gastrique.
Remplacez les crudités par des fruits et légumes cuits pour lutter contre les ballonnements
Les crudités ont tendance à fermenter une fois dans l’intestin, dégageant ainsi du gaz et rendant la digestion assez fastidieuse. Résultat, vous vous retrouvez avec le ventre gonflé et vous avez un mal fou à digérer votre salade du midi. On évite surtout le chou cru et le concombre, sauf bien sûr si vous êtes certains de les tolérer. Une solution pour couper la poire en deux ? Faites blanchir quelques minutes vos légumes dans de l’eau bouillante et introduisez-les à vos salades froides comme d’habitude. Préférez de manière générale les légumes cuits à l’eau, à la vapeur ou au four pour rendre leur digestion plus facile !
Fuyez les édulcorants pour retrouver le confort gastrique
Les produits allégés ou 0% composés d’édulcorants sont vos ennemis si vous souffrez de ballonnements. En effet, les polyols qui remplacent le sucre dans ces produits ont un effet laxatif. En résumé, ils accentuent la production de gaz dans l’intestin. Pour reconnaître les produits qui en contiennent, veiller à bien lire les étiquettes et à éviter les produits qui indiquent la présence de polyols, maltitol, mannitol ou encore xylitol. Attention, le sucre blanc a lui aussi un effet néfaste sur la flore intestinale et le confort digestif. L’idéal est donc de cuisiner maison et de réduire la quantité de sucre dans les recettes.
Les légumineuses, faux amis lorsque l’on souffre de ballonnements intestinaux ?
Les légumineuses sont des aliments dits « gazogènes ». Les fibres alimentaires qu’elles contiennent fermentent énormément une fois dans le système digestif. Oui mais, les légumineuses sont quand même des alliés de choix pour faire le plein de protéines et de vitamines. Pour en profiter, et selon votre tolérance toujours, faites tremper vos légumineuses 24h dans de l’eau. Ensuite, cuisinez-les en deux cuissons. Jetez la première eau de cuisson après les avoir fait bouillir quelques minutes et terminer la cuisson dans une eau toute neuve additionnée d’une pincée de bicarbonate de soude.
Le chewing-gum, ennemi du confort intestinal
Si vous consommez du chewing-gum vous avez peut-être remarqué que cette habitude s’accompagne souvent de maux de ventre assez importants. Et pour cause, vous introduisez une grande quantité d’air dans votre estomac lorsque vous mâchez un chewing-gum pendant plusieurs minutes (heures) d’affilées. C’est ce que l’on nomme l’aérophagie, ou littéralement « manger de l’air ».
Adoptez une alimentation peu grasse
Les lipides alimentaires demandent un travail de digestion particulier. Ils ralentissent la vidange gastrique et induisent une certaine « lourdeur » après le repas. Un repas gras a tendance à accentuer l’inconfort digestif et la sensation de ballonnement. Si vous êtes sensibles, privilégiez les cuissons peu grasses : vapeur, eau, four, papillotes et éviter les fritures. Evitez également les autres plats en sauces qui peuvent vous faire souffrir. De même, préférez les morceaux de viandes maigres et les huiles végétales pour cuisiner. Le beurre, le fromage, la charcuterie et la crème peuvent sérieusement vous rendre la tâche difficile ! Pour faire les bons choix en matière de graisses alimentaires, rendez-vous juste ICI !
Que faut-il penser du gluten et du lactose ?
Chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux chroniques, l’éviction du lactose et du gluten peut sensiblement améliorer le confort digestif. Le lactose est un sucre que l’on retrouve dans tous les laits et produits laitiers d’origine animale (lait, crème, yaourt, fromage, etc.). Si vous souffrez d’intolérance au lactose, vous risquez de ne pas pouvoir digérer complètement ce sucre qui va alors se retrouver dans le côlon et fermenter. C’est ainsi qu’il créée des ballonnements.
Le gluten est une protéine à laquelle l’intestin peut être particulièrement sensible. Les symptômes vont de la simple gêne à l’intolérance totale (maladie cœliaque). Force est de constater que chez de nombreuses personnes, la diminution de la consommation de gluten, améliore très nettement le confort intestinal. Concernant le gluten et le lactose, je vous recommande de respecter votre propre tolérance et de ne pas aller vers l’extrême tout de suite. L’idéal si vous souffrez de ballonnements intestinaux chroniques est de vous faire accompagner par un diététicien. Il vous fera faire des tests alimentaires de sensibilité sur plusieurs semaines.
L’importance de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher pour réduire les ballonnements
Pour soigner les ballonnements on se limite souvent à la nature de l’alimentation. Pourtant la manière dont vous mangez peut conditionner, à elle seule, votre bien être intestinal. Une règle d’or pour éviter les ballonnements intestinaux et de manger lentement, dans le calme et de bien mâcher ses aliments. Manger vite sans prendre le temps de mâcher vous assure d’avaler beaucoup trop d’air et de rendre le travail de digestion fastidieux. De plus, il est important de toujours manger dans un environnement (et un état d’esprit) exempt de stress, sinon c’est l’indigestion assurée ! C’est d’ailleurs un des piliers de l’alimentation ayurvédique.
Faites de la relaxation pour lutter contre les ballonnements intestinaux
On y pense relativement peu mais une mauvaise respiration et un état de stress prolongé peuvent causer des ballonnements intestinaux importants. Si vous vous sentez sensible au stress, une séance de relaxation axée sur la respiration peut vous aider à sentir rapidement la différence. Quelques minutes par jours suffisent !
Bien s’hydrater, mais pas n’importe quand
Boire suffisamment d’eau, c’est à dire 1,5 à 2 litres par jour, permet de réguler le transit et d’éviter les ballonnements. A condition de s’hydrater dans les règles de l’art ! Pour cela, choisissez une eau à température ambiante, l’eau glacée augmente les spasmes digestifs. Buvez de petites quantités d’eau à la fois (250 ml au maximum) tout au long de la journée et en dehors des repas. En effet, boire pendant le repas augmente le volume de l’estomac et peut rendre la digestion douloureuse chez les personnes sensibles.
Fractionnez votre alimentation
Faire trois repas principaux et deux petites collations en cours de journée peut aider à lutter contre les ballonnements intestinaux. En réduisant le volume des repas, vous vous assurez une digestion plus légère et beaucoup moins fastidieuse. Chez les personnes sensibles aux ballonnements, aux gaz et aux douleurs post-repas c’est en général une bonne solution. Veillez cependant à ce que les collations soient équilibrées et bien réparties. Par exemple, le midi ne mangez que votre plat principal et gardez votre compote et votre tranche de pain complet pour plus tard. L’idée ce n’est pas de manger plus mais de manger mieux réparti.
Bougez pour un meilleur confort digestif !
Après le repas, prenez l’habitude de bouger en allant faire une marche de quelques minutes. Cela permet de stimuler le transit et d’amorcer une bonne digestion. De manière plus globale, pratiquez une activité physique régulière qui mobilise le corps tout entier pour stimuler la sangle abdominale et éviter les troubles du transit. Pratiquer une activité physique permet non seulement de réguler le transit mais aussi de se sentir moins stressé, deux facteurs clés pour la santé de votre ventre !
Tabac, café alcool et ballonnements intestinaux
Fumer introduit des toxines et de l’air dans le ventre ainsi que des substances qui accélèrent le transit en irritant les intestins. En arrêtant de fumer, c’est à l’organisme tout entier que vous faites du bien. L’alcool et le café font partie des substances irritantes pour le système digestif. Les boissons alcoolisées sont souvent riches en sucres et difficiles à digérer pour l’organisme. On recommande donc de ne pas consommer plus de 2 tasses de café par jour et de se limiter à un verre de vin rouge par jour. Et toujours au cours du repas de préférence.
Les aliments à ajouter pour réguler la digestion
Les tisanes à base de fenouil, de camomille, de gingembre ou de menthe peuvent soulager les ballonnements après un repas. En cuisine, pensez aussi à user et abuser des herbes aromatiques et des épices comme le gingembre, le thym, le romarin et la mélisse qui ont un effet bénéfique sur le bien être intestinal. Attention cependant à ne pas manger trop épicé si vous avez les intestins sensibles. Côté pharmacie naturelle, pensez aux huiles essentielles de gingembre, de basilic ou de menthe poivrée pour apaiser les douleurs digestives. Enfin, le charbon végétal donne de bons résultats chez les personnes souffrant de ballonnements intestinaux !
En conclusion, les ballonnements intestinaux sont causés par divers facteurs alimentaires, ou non. Une bonne hygiène de vie globale peut améliorer très nettement l’inconfort digestif sur le long terme. Pour cela, il convient d’adopter un régime alimentaire qui évite les aliments qui fermentent. Ainsi que tous les comportements pouvant rendre difficile la digestion. Heureusement, avec ces 14 conseils, vous avez désormais les bases d’un transit apaisé !